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(that's two if you count my team) Twenty-three to go.
Et bien voilà une entrée en matière qui promet. Après une première semaine où tout s'est passé comme prévu surtout si vous aviez pris soin de descendre 5 litres de calva et 6 grammes de peyotl avant de faire vos prédictions, on peut dire que la saison est lancée, et de quelle manière !
Le meilleur GM du monde semble avoir retrouvé son mojo, le champion en titre et le favori de l'édition en cours se sont affalés comme des flans aux oeufs oubliés dans une centrifugeuse industrielle tandis que votre serviteur brillait une fois de plus par sa perspicacité, son sens du timing et sa bonne fortune légendaire...
La plupart des affrontements ayant connu leur dénouement dès la nuit de samedi et le suspense largement défloré, je vous propose sans plus attendre un rapide retour sur la semaine inaugurale.
Evil Empire vs KFC
Les spécialités panées à base de carcasses de volailles reconstituées entament de la meilleure manière leur saison puisque ce premier round les voit s'emparer de la tête du classement ex-aequo avec la ABC team. Pour la petite histoire, ils se sont également emparés de la tête de mon équipe pour jouer au foot avec avant de la shooter violemment à travers la fenêtre de mon bureau. Galopins, va !
Leur principal exploit aura été de survivre à la semaine plus que médiocre de leur meilleur joueur, chose que leur adversaire ne sera pas parvenu, loin de là, à accomplir. Ceci est principalement du au rendement exceptionnel de Noah et Rose et au rythme où carburent les deux Bulls de l'équipe, j'encourage tous les GMs de la ligue à prier pour le rétablissement prompt et complet de Carlos Boozer.
De mon côté et pour faire bref disons que j'ai tout simplement réussi l'exploit de passer à côté des meilleurs matches d'Horford, Iguodala, Jamison et Gasol (celui là je l'ai carrément zappé du calendrier) tout en omettant de tirer parti de la suspension de Tyreke Evans pour titulariser Landry. Un sans faute, quoi... On notera au passage que le Karma n'a rien perdu de son ironie mordante, puisque chose inhabituelle, seul surnage, tel un glaçon au milieu de ce cocktail de mauvais choix, celui de mon KSG de la semaine.
Par ailleurs, ne souhaitant pas plus longtemps mettre en péril la campagne de KD pour le titre de MVP, j'ai décidé de le transférer chez Alain dès la clôture du draft inactif.
SPITS vs FotBR
Dans une ligue composée pour un tiers de volailles, il était difficile d'imaginer que la bataille pour le rôle du vilain petit canard boiteux, borgne et syphilitique opposerait de manière aussi acharnée les deux meilleurs crus de la récolte précédente. Il faut croire qu'aucun d'entre eux n'était un vin de garde puisqu'il aura suffit d'un petit été pour transformer en sangria frelatée les Chateaux Panzer millésime2010.
Reste que pour l'une comme pour l'autre de ces deux équipes l'espoir reste de mise, la principale source de leurs déboires (si on omet les pépins physique) découlant des difficultés d'acclimatation de leurs stars à un nouvel environnement ou système de jeu.
Pour les SPITS, Randolph aura eu la délicate attention de scorer un dixième de point, partageant ainsi avec son GM l'essentiel de ses douleurs sacro-coccygiennes tandis qu'Al Jefferson trouve lentement mais surement ses marques en tant que troisième meilleur joueur des Jazz. Quant à la probabilité que Sir Alex organise avant Noël un voyage express dans le Minnesota pour présenter sa collection de casse-crânes congolais à Kurt Rambis, je dirais qu'elle flirte actuellement avec la barre des 80%.
Chez le champion en titre, chaque joueur semble avoir débuté sa saison en espérant que ce soit son camarade de gauche qui se fatigue à courir après la balle. Contrairement à l'Empire du mal qui a su éviter le succès avec la maestria d'un Manolete sous PCP, le seigneur de l'anneau n'aurait guère pu tirer meilleur parti de son effectif en effectuant des choix radicalement différents. Il est d'ailleurs à craindre qu'à l'exception notable d'un John Wall destiné à un rôle majeur, il lui faille dès mardi, remettre entre les mains encore ensanglantées des assassins de sa première semaine, ses espoirs pour la suivante.
En attendant, je propose à Alain de rejoindre dès aujourd'hui mon groupe de pression pour obtenir le transfert immédiat de Steve Nash à New York.
ABC Team vs Gros Poulets
Difficile de dire s'ils seront capables de tenir ce rythme toute une saison durant mais une chose est sûre, les hommes de Johann ne sont pas restés scotchés sur la ligne de départ. On pourrait presque en dire autant des poulets fermiers s'ils n'avaient pas eu la malencontreuse étourderie de confondre leurs starting-blocks avec un piège à loup.
Difficile donc, d'imaginer scenario plus favorable pour l'écurie alphabétique, tant chacun des choix de leur GM s'est vu récompensé par un clin d'oeil et un sourire salace de Dame Fortune, leur permettant ainsi de distancer de près de dix points leur challenger pour la meilleure moyenne. A ce degré de réussite, le principal espoir de la concurrence réside indubitablement dans le fait que Dame Fortune est avant tout une allumeuse de première et qu'il n'est pas exclu que le brave Johann doive se la mettre sur l'oreille pour la fumer plus tard dès la semaine prochaine.
Du côté de chez Hen (une version basse cour du côté de chez swan), les motifs de satisfaction et d'inquiétude se disputent âprement le haut de l'affiche. Si la qualité de l'effectif constatée lors de la présaison ne se dément pas, il est à craindre que le processus de sélection des titulaires s'apparente plus à une partie de "Die Grosskartauffenfaktory" (un simulateur allemand de gestion de ressources agricoles avec 117 pions engrais différents) qu'à une session du jeu à boire dont l'équipe tire son nom. En clair, 16 heures d'essorage neuronal en perspective chaque mardi pour savoir qui de Griffin, Evans, Jennings ou Bosh sera l'homme en forme de la semaine (Pour Bosh, Je plaisante bien sur..)
Challenge : KFC : 333 - ABC : 299 - E.E. : 278
Et maintenant place à notre sélection des meilleurs moments de la semaine :