Le Site de la Rôtisserie 2010-13

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Cocorico ! (Résumés 2010)

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Le principal inconvénient à présider aux destinées d'une organisation aussi complexe et prestigieuse que la Rôtisserie ne réside pas, contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, dans la masse écrasante de responsabilités qui repose sur vos épaules, ni même dans l'aspect éminemment chronophage de la charge. Non, le principal inconvénient au dur métier de commissionner Rôtisserie, c'est bien d'avoir, après une semaine où votre plan de bataille s'est déroulé un tout petit peu moins bien qu'une kermesse cambodgienne, à revenir en détails sur les raisons de votre misérable échec pour y puiser la matière d'un résumé digne de ce nom.

C'est donc avec l'entrain de celui qui se voit obligé de farfouiller dans ses propres déjections dans l'espoir d'y retrouver un bridge avalé par mégarde, que je me replonge dans les eaux troubles d'une semaine placée sous le signe des sigles de trois lettres : DNP, KSG et en ce qui concerne votre serviteur, DTC (bien profond).

DNP d'abord puisque 75 % des équipes de la ligue ont eu à composer avec les absences plus ou moins prévisibles (et donc plus ou moins bien prévues) d'une partie de leurs effectifs.

KSG ensuite, car le match primé s'est avéré l'élément déterminant dans deux des trois matches de la semaine, assurant la victoire et le podium des GPL et enterrant (bien profond) les espoirs de l'Empire du (KSG) Mal (placé).

On pourrait d'ailleurs presque s'inquiéter de l'importance accrue du match primé dans le nouveau système, où il représente tout de même 13% des rencontres à lui tout seul, tant l'avantage au niveau du KSG s'est révélé depuis le début de saison un élément déterminant pour la victoire finale (dans plus de 80% des cas l'équipe avec le meilleur KSG l'emporte au final).

De plus, la montée en "puissance" d'équipe faire-valoir du type GST ou NYK, risque d'amplifier encore le phénomène en assurant un pourcentage de points "garantis" au GM qui a la chance de les voir se profiler à l'horizon de son calendrier.

Bien évidemment, il ne s'agit là que de l'opinion d'un coach dont les joueurs ont tendance à confondre KSG et RTT…
 

E.E. vs SPITS

Pour faire honneur à la performance en pointillés de mon équipe, j'ai laissé au repos un tiers des mots du résumé la concernant. C'est d'autant plus profitable que cela me permettra d'insulter copieusement la bande de …qui la composent, sans avoir à subir les foudres de la censure.
J'en profite donc pour saluer comme il se doit les performances de ce … d' … d'Al Horford (qui en alignant sur KSG une performance d'une qualité telle qu'elle a conduit son coach (le vrai) à s'interroger sur ses activités nocturnes les veilles de match) et cette …. de Durant dont l'adresse au shoot me donne envie de lui … dans le … .
A l'exception notable de XXX (nom modifié pour tenter d'échapper à l'inévitable Jinx), c'est d'ailleurs l'ensemble de ce ramassis de … qui me sert d'effectif qui semble avoir oublié que le meilleur moyen de marquer des points au basket, c'est encore de mettre la baballe dans le panier.
…. de nom de … de ….

Chez les SPITS, on célèbre la victoire sans trop se soucier de savoir qui des performances des joueurs de l'équipe ou de la tendance à  l'automutilation de l'adversaire en est la cause première et principale.
Entré en jeu à la place des Brandons Roys (on lui applique le pluriel maintenant qu'il est livré en pièces détachées), Luis Scola a immédiatement pris ses marques au sein de l'effectif en démoulant un KSG qui ferait la fierté du département recherche & développement des établissements Fucca.
L'histoire retiendra également que je deviens cette semaine, le premier GM de l'histoire des Fantasy Leagues à subir une défaite des mains de Raymond Felton, lequel bénéficie à plein du coefficient multiplicateur GST pour assurer l'extraball.
 

GPL vs KFC

Dans le duel au sommet de la basse cour, c'est la volaille fermière élevée en plain air, élevée en plein Gers qui a su finalement s'imposer et décrocher le label rouge face aux tenants du lobby de l'industrie agro alimentaire
Il faut dire que s'il est une équipe qui s'est fait un plaisir de profiter des bienfaits du calendrier pour décrocher un score de flipper, c'est bien les GPL. Avec pas moins de 6 matches alignés contre des équipes plus connues pour leurs journées portes ouvertes que pour leur amour du Catenaccio italien des années 80, le GM des Gros Poulets avait pris soin de leur confier la clé du silo à grains à sa couvée. Et les braves bêtes ne se sont pas faites prier pour en profiter, à l'image d'un Blake Griffin qui engloutit à lui tout seul près d'un tiers des points de l'équipe grâce à un KSG gargantuesque.
Après leur explosion de cette semaine, nul doute que nous venons d'assister à l'éclosion du favori annoncé de la saison.

Chez les KFC on fait la grimace, car malgré un départ en fanfare et un abonnement renouvelé à Challenge magazine, les spécialités panées à base de volaille recomposée n'ont guère fait le poids face à leurs cousins de la campagne.
Après un début de saison stratosphérique les joueurs de l'équipe semblent s'être brusquement souvenus que les poulets ne volent pas (à fortiori lorsqu'ils ont été préalablement égorgés, vidés, débités en lamelles et frits) et retombent sur terre à la manière d'un D-Wade désailé qui ôte, pour la deuxième semaine consécutive, toute chance de succès aux siens.
 

ABC vs FotBR

En aplatissant leur adversaire à la manière d'un mastodonte s'essuyant négligemment les pieds sur Nicolas Sarkozy (c'est juste pour le plaisir de l'image mentale), les Johann 5 ont assuré, ou presque, leur première place pour cette période inaugurale.
Comment imaginer en effet qu'ils puissent trébucher sur la dernière marche quand celle-ci est constituée par l'écurie de celui qui est, depuis le début de saison, leur porte bonheur officiel. Je tire et baisse donc, par avance et respectivement, mon chapeau et mon pantalon face à l'équipe du meilleur GM du monde, un stratège comme on n'en voit qu'un par siècle et dont les joueurs brillent tout autant par le talent, la durabilité que leur capacité inégalée à bonifier les matches qu'on leur confie.
Que pourrait espérer le ramassis de gnomes contrefaits qui peuple mes vestiaires face à des demi-dieux du calibre d'Howard (3 DNPs en carrière) ou Nowitzki (des chevilles en acier trempé et ces rotules ! Du titane !). On raconte même que Russell Westbrook serait capable d'arrêter un coup de feu tiré à bout portant et de digérer l'uranium enrichi.
Mais je m'arrête là, ne souhaitant surtout pas nuire à la bonne fortune de mon futur adversaire avec cette surabondance de compliments.

A ce niveau de la compétition, difficile de mesurer avec précision la distance qui sépare l'équipe d'Alain d'un bouillon de culture. A l'instar des bactéries ses performances tendent vers le microscopiques, ses joueurs semblent dotés d'un pouvoir de nocivité et de contagion porche de celui du virus de Marburg et comme celui-ci, ils passent plus de temps dans les pharmacies et les laboratoires que sur les terrains.
Seul heureux développement au milieu de cet océan de désolation, le retour en grâce d'Amare Stoudemire qui a retrouvé ses jambes depuis qu'il a pris pour habitude d'assaisonner son petit déjeuner avec celui de Deron Williams. Ce dernier point constitue également la raison première des performances, un rien anorexiques dernièrement, du PG vedette de l'équipe.
 

Challenge :

KFC : 11  - FotBR : 9 -

Podium :

  GPL ABC - SPITS.

Closing Five

 

1. The Kodak Moment :
Comment passer à côté du KSG hyper-mega-amphi-strato-banano-sphérique qui permet à l'équipe de Manu de reléguer la concurrence à distance interstellaire. Même si cette performance a été accomplie face aux Knicks (just add water for an instant 100 points game) elle restera le moment fort de la semaine pour tous les GMs qui n'ont pas eu la bonne idée de prêter les clés du KSG à Al Horford (voir ci-dessous).

2. Le challenge Domenech :
Pour la deuxième fois de cette jeune saison, l'occasion m'est donnée de sombrer dans l'auto congratulation la plus flagrante puisqu'en plaçant face à Boston, mon match primé de la semaine, j'ai placé Al Horford en position idéale pour établir une nouvelle référence mondiale en matière de futilité et d'incompétence.

3. Cogito Urgo Sum :
Le trophée du bobo qui fait mal est attribué conjointement à Sir Alex et moi-même pour l'ensemble de notre œuvre, plus de la moitié de nos effectifs respectifs ayant transité par la case infirmerie à un moment ou un autre de la saison.

4. Bienvenue au club :
A Raymond Felton qui pour une de ses premières titularisations Roto a sur marquer les esprits comme les paniers à trois points pour une performance qui restera dans les annales, malgré un contrôle antidopage positif au GST.

5. Ils nous ont quitté (Merci de ne pas applaudir cette séquence)
Adieu et bon voyage à Brandon Roy qui à la croisée des chemins a décidé d'envoyer ses genoux vers la gauche tandis que le reste de son anatomie empruntait la voie de droite. Il restera dans l'histoire de la roto comme l'archétype du joueur qu'on préfère avoir sur le banc que sur le terrain, titre qui, en son absence, échoit désormais à André Iguodala.