Le Site de la Rôtisserie 2010-13
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Le Monde magique de Nickey (Résumés 2010)
Que les tenants du politiquement correct se rassurent, je ne reproduirai point la faute de goût de l'an passé qui m'avait conduit, à l'occasion du Téléthon, à comparer défavorablement nos joueurs aux démonstrations d'humour noir de la génétique qui envahissent nos écrans à cette occasion.
Tout d'abord, puisque qu'ayant juré cette saison d'éviter de me rabattre sur mes thèmes de prédilection que sont les métaphores maritimes et dipsomanes et les petits mongoliens qui bavent à chaque panne d'inspiration, ce serait sombrer dans la facilité.
Mais surtout parce que la fréquentation régulière des personnes "à besoins particuliers" qui composent la majeure partie de mon effectif m'a conduit à abandonner le regard cynique que je portais sur la question pour une approche que nous qualifierons pudiquement de plus eugéniste (get me my fucking gun, now !!!).
Confronté donc, au dilemme d'avoir à choisir un thème pour ma chronique de ce jour, j'ai décidé de profiter de l'occasion pour célébrer ma réconciliation avec Walt Disney (conclue à la suite d'une excellente séance de Raiponce ce Week End) en lui dédiant ce résumé.
Dans la pratique, chaque équipe sera associée à un des grands classiques du studio, dont le thème et les péripéties serviront d'illustration au déroulement de sa semaine.
GPL vs E.E.
Après avoir longtemps planché sur une adaptation de Chicken Run où les volailles ne seraient parvenues à quitter la ferme que pour finir broyées par un convoi exceptionnel en tentant de traverser la nationale, il m'a fallu réviser mes plans lorsque j'ai réalisé qu'il ne s'agissait malheureusement pas d'une production Disney, ce qui faisait un peu tâche pour ouvrir le bal.
C'est donc à l'immortel Chicken Little que les joueurs de Manu se verront associés, ce qui est somme toute parfaitement logique : un film que personne n'a vu pour une semaine que tout le monde aurait préféré ne pas voir.
De Melo à Hibbert en passant par Lee et Jennings, c'est l'ensemble de l'équipe qui s'est mis en quatre pour nous rappeler que l'ensemble de la filiale avicole repose avant tout sur ce qui sort du cul des poules.
Chez les E.E., c'est sur les rythmes endiablés du Livre de la Jungle que se conclut cette semaine.
Gasol et Horford reprennent à leur compte le rôle de Balloo en démontrant qu'il leur en faut peu pour être heureux (du point de vue statistique en tout cas) tandis que Javale McGee excelle dans une version antarctique de Mowgli (lui, c'est une famille de manchots qui l'a recueilli).
On regrettera simplement que Greg Oden ait du décliner un cameo dans le rôle de Ka, le serpent python pour cause d'agenda débordant (c'est ce qui arrive quand on se fait opérer du genou tous les jours impairs).
SPITS vs FotBR
Les SPITS vous souhaitent la bienvenue au Pays des Merveilles.
A l'instar d'Alice, ils démontrent au passage qu'une chute de plusieurs semaines dans un trou sans fond n'est pas forcément rédhibitoire pour la suite de votre aventure. Les statistiques de Kevin Love qui ont légèrement triplé de volume ces derniers temps semblent avoir bénéficié d'un effet "Mange-moi" des plus efficace et si Rajon Rondo s'amuse à disparaître de temps à autre tel un lapin blanc, cela n'empêche en rien l'équipe de Sir Alex de faire subir à son adversaire le traitement habituellement réservé par la reine de cœur aux jardiniers maladroits.
Les FotBr nous livrent pour leur part une version de la Belle et la Bête où la première n'aurait pas dépassé le stade du hors d'oeuvre et la seconde fait des petits.
Ce ne sont en effet pas les bestiaux qui manquent dans l'effectif des anneaux battus (une version occitane des ânes bâtés) : qu'il s'agisse d'ailleurs de monstres d'efficacité (tel Amare Stoudemire), ou de simples gnomes contrefaits et malodorants (tels John Wall).
A noter également l'exceptionnelle performance de Gerald Wallace dans le rôle du chandelier parlant (Tous ceux qui ont déjà vu un chandelier jouer au basket ne pourront qu'opiner…).
KFC vs ABC
Si l'histoire de pantins mettant un point d'honneur à empiler les mauvaises décisions sur les choix désastreux ne vous dit rien, c'est qu'il est temps pour vous de vous replonger dans Pinocchio.
C'est ce qu'ont du faire Joakim Noah et Derrick Rose dont les mains et les performances étaient taillées cette semaine dans un bois dont on fait habituellement les pals.
Malgré l'intervention tardive de la Fée Wade, qui est tout de même parvenue à transformer ses coéquipiers en vrais petits garçons, les joueurs de Gepetto on the Beach n'ont pas réussi à triompher d'un adversaire qui n'avait pourtant rien d'un léviathan.
Il faut dire que ce n'est peut-être pas en jouant comme des petits garçons qu'on se donne les meilleures chances de succès en matière de Rôtisserie.
Je ne m'avancerai pas jusqu'à dire qu'Alès et Aladin possèdent une racine étymologique commune, mais ce qui est certain c'est que les deux ont la chance de disposer de la présence d'un authentique génie dans leur environnement immédiat.
En déballant le strict minimum pour s'imposer après son outrancière domination de la première période, Johann parvient à détourner l'attention du Karma sur la concurrence, se payant même le luxe d'un DNP de façade, manière de faire comme le commun des mortels.
Il n'en reste pas moins que grâce à sa lampe magique spécial challenge, il creuse encore l'écart en tête du classement.
Closing Five
1. The Kodak Moment :
Du retour triomphant de Lebron à Cleveland, en passant par la renaissance de Bogut à face Orlando ou les explosions offensives de Westbrook contre New Jersey et Curry face à OKC, je ne m'étais pas rendu compte qu'il s'était passé autant de trucs passionnants cette semaine…
2. Le Challenge Domenech :
Après une semaine qui aurait pu le conduire au sommet du podium et de la ligue si seulement il n'avait pas eu l'idée saugrenue de bouder les meilleures sorties de ses joueurs, le Raymond de plomb est décerné à l'unanimité au GM des KFC.
Michel regrette d'ailleurs de ne pas pouvoir être présent pour récupérer lui-même son trophée, mais il est actuellement en vacances au club méditerranée de Pyongyang.
3. Cogito Urgo Sum :
Le sparadrap de la semaine revient à Kevin Love et son arrachement des ligaments du genou qui risque de s'avérer fort handicapant pour les SPITS.
(Bon j'avoue : il n'est pas blessé du tout, mais je me dis que peut-être qu'Alex aura la flemme de vérifier et préfèrera ne pas le titulariser contre moi…)
4. Bienvenue au club :
A Johann qui a enfin décroché son premier DNP de la saison. On n'y croyait plus, mais on espère bien qu'il ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
Allez Russell, paie la tienne !
5.Ils nous ont quitté :
Nos pensées les plus sincères vont aux familles de Joakim Noah et Derrick Rose.
Pour être honnête, Carlos Boozer aurait peut-être pu leur laisser le temps de décéder avant procéder à leur inhumation…