Le Site de la Rôtisserie 2010-13

http://rotisserieleague.free.fr/V2/

La parole est à la défense (Résumés 2010)

Hall/hallSQL.png

S'il faut en croire le vieil adage Américain, la défense gagne les championnats (alors que l'attaque, elle, n'est là que pour aider la défense à gagner les championnats).
Dans quelle mesure cette perle de sagesse peut-elle s'appliquer à la Rôtisserie, ligue où l'on compte tout de même plus sur la capacité de son équipe à les enfiler comme des perles plutôt qu'à stopper les élans adverses, c'est ce que nous allons tenter de voir dans la très succincte analyse qui suit.

Il n'est certes guère difficile de faire le tri parmi les leaders offensifs de la ligue mais un petit rappel sous forme de tableau synthétique ne peut pas faire de mal à moins de se l'enfoncer dans l'oeil (ce qu'ai bien songer à faire en voyant la place qu'y occupe mon équipe chérie). Voici donc le classement des écuries Roto en fonction de leur moyenne de points inscrits par semaine :

# Team Weekly Avg
1 KFC 772.13
2 ABC 763.88
3 SPITS 737.2
4 GPL 730.24
5 FotBR 721.09
6 E.E. 720.6

Rien de bien étonnant dans tout cela puisque les 3 meilleures attaques appartiennent au trois premières équipes du championnat (même s'il faut noter que ces résultats prennent en compte l'influence des DNPs contrairement à la moyenne par match). Reste toutefois à expliquer les écarts au classemente entre deux équipes aux moyenne aussi proches que les KFC et les ABC ou au contraire, la capacité d'une équipe comme les SPITS à talonner des écuries bien plus performantes qu'elle du point de vue offensif.

C'est à ce point de notre exposé qu'il devient intéressant de se pencher sur les statistiques défensives des différentes équipes. Si les différents GMs Roto ne peuvent guère faire mieux en matière de stratégie défensive que d'enfoncer en psalmodiant des aiguilles dans des poupées de cire, il faut croire que certains d'entre nous sont plus assidus à leurs cours du soir de vaudou que d'autres, tant les différences entre les équipes sont flagrantes comme le démontre le tableau ci dessous (lequel synthétise la moyenne de points encaissés par semaine de chacune de nos franchises).

# Team Opp Weekly Avg
1 SPITS 698.85
2 ABC 703.61
3 GPL 743.83
4 E.E. 754.22
5 FotBR 771.47
6 KFC 773.20

En croisant les deux résultats (et en considérant que la moyenne pour la ligue se situe à 740.86 points par semaine) il est très facile de comprendre les difficultés des KFC à s'extraire de l'étau constitué par deux adversaires dont l'opposition collective fait preuve d'une mollesse telle, qu'elle vient tout juste de supplanter Scarlett Johanson à la deuxième place du classement des choses sur lesquelles il est préférable d'atterrir au terme d'une chute de plus d'un étage (rappelons que la première place est détenue à vie par Vince Carter).
C'est donc en parvenant on ne sait comment à limiter la production offensive de leurs adversaires au niveau du QI de Gilbert Arenas (environ 40 points sous la moyenne nationale) que les SPITS et la ABC Team parviennent à obtenir un bilan victoire défaite totalement disproportionné au vu des performances réelles de leur effectif (non pas que leur classement soit immérité, loin de là) alors que les KFC et autres adeptes des journées portes ouvertes voient plus souvent qu'à leur tour leurs efforts récompensés par un bras d'honneur de Dame Fortune.

Pour achever d'enfoncer le clou dans la charpente de cet imparable construction intellectuelle, un dernier petit tableau (on ne s'en lasse pas) nous permettra de faire le point sur le nombre d'adversaires ayant terminé sur le podium que chacun d'entre nous a eu le plaisir et le privilège de rencontrer :

  Opp Rank
# Team 1st 2nd 3rd Total
1 E.E. 3 1 3 7
2 FotBR 2 2 3 7
3 KFC 1 4 1 6
4 GPL 3 1 1 5
5 ABC 1 2 1 4
6 SPITS 1 1 2 4

Et sur ces entrefaites, il me faut prendre congé pour informer mon médecin que je viens enfin de découvrir l'origine de mon irrépressible crise de vomissements de ce week-end.
Et lui qui croyait que c'était une gastro, le con...

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Bien qu'ayant longuement hésité à couronner le moment où j'ai réalisé que j'avais, lors de mon résumé précédent, donné à mon adversaire direct toutes les coordonnées pour se servir de mon postérieur comme polygone d'artillerie, c'est finalement l'instant où j'ai pris conscience que la répartition des bonus de la semaine se faisait de manière telle que mon équipe allait une fois de plus se retrouver dernière au classement (alors même que mon total de points si anémique soit-il m'aurait permis d'écraser littéralement les deux formations qui en profitent pour me dépasser) qui emporte la palme.
Et pour ceux qui trouvent que je commence à radoter avec mes pleurnicheries égocentrées, vous pouvez vous consoler en cherchant le nom de mon équipe sur le calendrier de vos rencontres à venir...

2. Le Challenge Domenech :
Attention un triple double peut en cacher un autre. C'est ce que peut se dire Sir Alex qui, s'il est passé à côté du diamant brut de Rondo, a au moins pu bénéficier du lot de consolation avec le zyrcon offert par Felton.
Du coup, ce Raymond n'est plus tellement justifié... Mmm, si on allait jeter un oeil du côté du KSG de Manu. Voilà, ça fait tout de suite plus sérieux, non ?

3. Cogito Urgo Sum :
Si la rumeur selon laquelle Kobe Bryant aurait été aperçu au dernier entraînement des Lakers avec, sur le genou, un pain de glace d'un gabarit suffisant pour naufrager le Titanic devait se confirmer, la correction subie cette semaine par l'Empire du Mal pourrait bien n'être qu'une avance sur salaire généreusement consentie par le service comptable de la Karma Incorporated...

4. Bienvenue au club :
A LaMarcus Aldridge, joueur dont je suis un petit peu le parrain puisqu'il a fallu que j'insulte publiquement son GM pour que celui-ci daigne enfin le titulariser.
Notons qu'après le traitement qu'il vient de me réserver cette semaine, je suis également un petit peu son amant...

5. Ils nous ont quitté :
En plus de celle de toutes les larmes de mon corps (et de celles de Michel et Damien), nous avons également à regretter la disparition de Jeff Green qui après une longue errance dans le rough, a fini sa course dans un bunker, sans jamais parvenir à atteindre le saint des saint qui porte son nom.