Le Site de la Rôtisserie 2010-13

http://rotisserieleague.free.fr/V2/

Week 01.2 - Tour de chauffe (Résumés 2011)

Hall/hallSQL.png

NB. Le résumé qui suit est un brouillon qui a été écrit avant les corrections apportées par Sir Alex au Podium de la semaine. Je n'ai pas le courage d'y apporter les modifications nécessaires, tant sur le fond que la forme. Vous pouvez donc considérer ce qui suit comme une oeuvre de fiction. Un peu comme mes analyses post-draft, en quelque sorte.

Pour le cas où certains d’entre nous auraient été tentés d’inclure la pré-saison dans la comptabilité statistique de la Rôtisserie, la semaine éc(r)oulée apporte une cinglante fin de non recevoir.

La meilleure équipe de ce début de saison affiche en effet une moyenne de 42.16 points ce qui n’est que de deux points inférieur à celle de la plus mauvaise écurie de l’an passé, dont on peut affirmer sans lui faire injure qu’elle ne faisait pas les choses à moitié en matière de nullité crasse.

On peut donc dire que la saison démarre sur les chapeaux de roues. On peut même ajouter que les chapeaux de roues sont à peu près la seule partie du véhicule que nos Fangio en herbe ont pris la peine d’emporter en franchissant la ligne de départ.

Si  la stupidité aberrante du calendrier devrait continuer à se faire lourdement sentir au cours des semaines à venir, la réduction de l’échantillon des matches devrait toutefois permettre aux écuries qui ont laissé le plus de points au bord du chemin de se refaire une santé en maximisant l’efficacité de leur 5 majeur (on y croit tous).

Cette semaine aura également marqué le retour triomphal sur le devant de la scène du grand absent de l’année passée, à savoir le DNP qui cette saison, se porte bouffant et coloré et s’accessoirise aussi bien avec les blessures que les prétextes les plus fantaisistes (voir Closing Five).

 

BoC (872.9 pts 41.57 avg, 2 DNPs) --vs-- WRZ (790.9 pts, 35.95 avg, 1 DNP)

 

Pour les amateurs d’ironie mordante (voire cuisante, coupante et déchiqueto-pulvérisante) inutile de chercher plus loin les deux principales victimes de mon analyse post-draft.

S’il ne m’est point désagréable d’être parvenu à dominer l’un de mes favoris pour l’obtention du titre, j’aurais nettement préféré accomplir cet exploit autrement qu’en écrasant la malheureuse équipe d’Alain au terme d’une semaine dont la verticalité de la trajectoire en remontrerait à Alain Prieur lui-même.

A tous ceux qui pourraient s’imaginer qu’une fosse à purin constitue un matelas suffisant pour compenser les effets d’une dégringolade pareille, les restes calcinés de mon effectif apportent un démenti ferme et définitif. Compte-tenu des blessures et de l’état de forme incertain des rescapés, la constitution du 5 de la semaine prochaine s’annonce déjà une vraie partie de rigolade comme seule la roto et la roulette russe savent nous les réserver.

Du côté des perdants du jour, on se consolera en se disant qu’il est assez peu probable que l’ensemble de l’effectif soit en mesure de maintenir un tel niveau de médiocrité et que l’inconstance peut s’avérer bénéfique dans certains cas.

A noter également que si les Werznedzed ont été durement pénalisés par l'absence de Brook Lopez (d'un autre côté, dépendre de Brook Lopez en quoi que ce soit est rarement le signe de grands succès à venir...) le Ball of chtulhu figure parmi les équipes qui ont été le plus embarrassées par l’allongement de la première semaine, abandonnant des wagons entiers de truffes sur le bord du chemin pour se jeter goulûment sur des paniers d’amanites. Je n'étais d'ailleurs pas loin de penser que mon KSG de la semaine avait atteint le sommet du panthéon des décisions discutables avant de découvrir que quelqu'un avait profité du Week-End pour faire pire...
 

L.L. (968.2 pts, 42.10 avg) --vs-- B.B.Q. (729.1 pts, 31.70 avg)

 

C’est à un match des extrêmes que s’est résumé le duel fratricide de cette rentrée. Si la réussite relative des Lovable Losers semble confirmer la sensibilité du Karma aux effets de la psychologie inversée, l’effondrement des BBQ pourrait laisser croire, en revanche, qu’il est devenu farouchement végétarien.

Il est d’ailleurs presque dommage que Dame Fortune ait choisi de gratifier l’équipe de Manu d’un plein quota de matches, alors qu’il était sans doute le seul d’entre nous à prier ardemment pour un DNP ou deux. Il faut dire qu’avec seulement 4 matches dépassant les 50 points pour 8 en dessous du seuil des 20 unités, les steaks barbares ont placé en ce début de saison, la barre à un niveau digne des championnats du monde de limbo.

Les Lovable Losers n’ont donc guère eu à forcer leur talent pour enjamber l’obstacle, prenant même le temps d’assouplir le bifteck adverse à grands coups de maillet à viande avant de le remettre à griller. Seule ombre au tableau pour les perdants triomphants, la valse hésitation d’un Stephen curry dont les résultats accréditent chaque semaine un peu plus, la théorie selon laquelle il serait en réalité le postérieur de l’Eddy du même nom qui aurait atteint une taille suffisante pour obtenir son indépendance.

La domination outrageante de Sir Alex sur cette semaine aurait même pu être encore plus nette s’il n’avait pris soin de masquer son jeu en réservant au banc quelques unes des meilleures performances statistiques de ses joueurs (dont un triple double de Rondo). Il aurait peut-être pu avoir la galanterie d’expliquer à son adversaire de frère qui a eu la lumineuse idée d’appliquer cette stratégie avec Derrick Rose, qu’il s’agit là d’une solution qui n’est guère préconisée lorsqu’on dispose d’un effectif qui a besoin d’un télescope pour apercevoir le niveau zéro en matière de rentabilité statistique.

 

BWB (891.15 pts, 40.51 avg, 1 DNP) --vs-- WPM (885.45 pts, 42.16 avg, 2 DNPs)

 

Dans l’affrontement qui opposait les deux équipes les plus chanceuses de ce début de championnat, les Ballerz ont découvert qu’il était plus payant de bombarder l’adversaire à coups de fers à cheval plutôt que de trèfles à quatre feuilles et ont fini par s’imposer par abandon.

Il peut d’ailleurs apparaître comme paradoxal, et Johann ne manquera pas de le souligner, de comptabiliser parmi les plus favorisées par la chance, un effectif dont les deux DNPs ont entraîné la défaite. Il est toutefois utile de rappeler qu’aucune de ces absences n’est due à une blessure et n’aura entraîné d’indisponibilité prolongée et que la première aurait même pu être aisément évitée si le meilleur GM du Monde n’avait pas jugé bon de sélectionner un match pour lequel Jarrett Jack était suspendu par la ligue depuis environ 6 mois.

Il suffit par ailleurs de jeter un œil aux résultats des WPM pour se rendre compte que Johann a sans doute oublié de rapporter Dame Fortune à la consigne après l’avoir copieusement chevauchée l’an passé. A l’instar de ses meilleurs tours de la dernière saison, la nouvelle itération du champion sortant parvient ainsi à compenser les baisses de régime de certaines de ses valeurs sûres en sortant de son chapeau des performances aussi spectaculaires qu’inattendues.

Si la victoire ne fut pas au rendez-vous cette fois-ci, un podium et un BD devrait suffire à consoler les adeptes du Gourou Metta.

Du côté des Ballerz, on se réjouira d’avoir battu sur un coup du sort, une équipe aux résultats supérieurs et sans nul doute que figurera, parmi leurs bonnes résolutions de début d’année, celle de sélectionner les matches pour lesquels Dwight Howard aura jugé utile de sortir du lit.

Challenge : L.L.: 103 - WPM : 93 - BoC : 89

Most Points Gold :
L.L.
Most Points Silver :
BWB
Most Points Bronze
WPM

 

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Si la plupart des joueurs roto ont connu le déplaisir de buter sur un nid de poule ou deux lors de cette semaine inaugurale, c’est probablement dans un nid de phororhacos que Steve Nash a mis le pied lors de son deuxième match, pulvérisant au passage les records de futilité en matière comptable.

2. Le trophée Kit et Kat :
Attribué périodiquement en remplacement du Trophée Domenech (soyons honnête, au vu de la qualité de nos KSG, il aurait fallu un prix collectif pour saluer la pertinence de nos choix managériaux pour la semaine écoulée), il récompense le chat le plus noir foncé de la ligue.

Les Wernedzed sont donc les heureux récipiendaires de cette édition inaugurale, étant parvenus à perdre devant une équipe ayant joué moins de matches et aligné un KSG inférieur à 20 points après application du coefficient multiplicateur. Soyons francs, même un GM de la trempe d’Alain ne serait pas capable d’un tel niveau de performance sans un petit coup de pouce du Karma. Et nous sommes tous ici bien placés pour témoigner qu’il s’agit du genre de coup de pouce qu’on a parfois du mal à différencier d’un examen approfondi de la prostate.

3. Cogito Urgo Sum :
L’avantage d’évoluer dans les lignes arrières c’est qu’on est jamais très loin de l’infirmerie. C’est ce que semblent bien décidés à démontrer les monteurs de ballon du Ball of Chtulhu qui de Gordon à Wade, en passant par Wall ont tous connus les joies d’un petit séjour dans une institution hospitalière (même si pour ce dernier, il s’agissait d’un établissement psychiatrique).

C’est donc avec l’essieu arrière qui fait des étincelles sur le pavé que les Grands anciens se présentent sur la ligne de départ d’une deuxième étape qui s’annonce d’ores et déjà compliquée.

4. Bienvenue au club :
Pas de rookies cette année dans les effectifs roto, mais une nouvelle génération de joueurs dont la productivité tient essentiellement au fait d’avoir été draftés par Johann et démolis par votre serviteur. Il va donc falloir se préparer à vivre dans un monde où Jordan Hill et Ty Lawson sont plus rentables en matière de Rôtisserie que Steve Nash ou Al Jefferson…

5. Ils nous ont quitté :
Même si ce ne fut que momentanément, nous ne manquerons pas de souligner les absences croisées de Monta Ellis et DeMarcus Cousins, le premier enterrant sa grand-mère tandis que le second en faisait autant avec sa carrière.