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Hall/hallSQL.png(Not so) Sweet Sixteen - par SQL

Ne disposant pas du temps nécessaire pour ne faire qu'esquisser les péripéties qui ont émaillée la seizième semaine.
Je me contenterai donc du sempiternel closing five en guise de résumé de la semaine.
Si Chronos me fait les faveurs d'un petit retour sur offrandes ce WE, j'essaierai de mettre la dernière touche à une nouvelle édition du coin culture qui traîne dans mes tiroirs depuis quelques semaines maintenant.

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Etre mené d'une cinquantaine de points avec un match de retard, lequel se trouve en plus être votre KSG de la semaine, confié, ce qui ne gâte rien,  à une des stars de l'équipe  est une position qui serait synonyme de victoire finale pour la plupart des équipes Roto.
Pour les GPL, c'est une position qui est à rajouter aux 4996 autres qui composent leur petit Kama Sutra de la défaite personnel.

2. Le Challenge Domenech :
Ne souhaitant pas faire d'exception, le Raymond d'acier de la semaine est attribué d'office aux KFC, comme tous les autres challenges.

3. Cogito Urgo Sum :
En changeant de surnom pour celui de Ze-Bobo, Zach Randolph coûte cher à son GM et son équipe , son absence s'avérant être l'élément déterminant de la défaite des SPITS.

4. Bienvenue au club :
A David West qui, tel un Zorro sorti du banc, signe ses débuts d'une série de performances dont le profil évoque irrésistiblement l'initiale de son nom de famille.

5. Ils nous ont quitté :
A en juger par l'activité sur la liste de diffusion, comme par le foisonnement des commentaires sur le site, c'est semble-t-il l'intérêt des participants pour cette édition de la Roto qui a succombé cette semaine des suites d'une longue maladie.

Publié le 17/02/2011 @ 14:12  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngMy guitar wants to kill your karma - par SQL

Comme à chaque fin de période, nous nous retrouvons pour le sempiternel épisode du bulletin karmique, supposé illustrer de manière récréative la taille comparée des yin et des yang de nos équipes favorites.
C'est à dessein que le terme "supposé" est employé ici car le manque d'efforts fournis par certains GMs pour me fournir quoique ce soit de nouveau à écrire sur les fortunes de leur équipe confine à l'inexistant et risque de pousser au delà de leurs derniers retranchements les maigres réserves d'inspiration que la sénilité a jusqu'ici eu la grâce d'épargner.
Difficile en effet de parvenir à innover chaque mois sur le thème de l'entropie basketballistique ou d'avoir à renouveler en permanence son répertoire de métaphores scatologiques pour qualifier la qualité du jeu fourni par les équipes du bas de tableau (Non que la situation soit beaucoup plus aisée quand vient le moment de se pencher sur les leaders du championnat, dont l'aiguille du Karmomètre semble définitivement bloquée sur plein soleil depuis le début de saison ou presque.)
Heureusement que, guidées par les décisions éclairées de leurs coaches, une ou deux écuries courageuses parviennent à apporter un peu de diversité à l'ensemble en suivant une trajectoire qui collerait le mal de mer à un yo-yo....


The "Could use a hand" division (actually, could use both hands and a pair of feet wouldn't hurt either)
Population : FotBR

S'il a pu se sentir visé par les propos du paragraphe d'introduction, je tiens dès à présent à rassurer Alain qui, s'il persiste à hanter les fosses océaniques du classement à la manière d'un blobfish (il y a quelque chose dans le sourire, non ?) a au moins le mérite de renouveler avec une régularité digne du transit d'un prunovore les moyens de parvenir à l'échec.
Le thème de la période pour la communauté des fans de Mimi Mathy aura donc été celui des blessures à répétition, une variante du comique du même nom ou les tartes à la crème sont avantageusement remplacées par des boules de pétanque. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le registre d'appel de l'infirmerie de la comté, lequel ressemblerait à s'y m'éprendre à la liste de course du Dr Frankenstein, si ce dernier avait un jour envisagé de créer sa version personnelle d'Elephant Man. A savoir : Bogut pour le dos et le coude, Williams pour le poignet, Wall pour les chevilles, OJ Mayo pour la bave aux lèvres et Carlos Boozer pour le pelage.
S'il était déjà difficile aux hobbits d'Amaré de faire valoir leurs arguments avec un effectif au complet, inutile de s'appesantir lourdement sur les chances de succès qu'une telle hécatombe pouvait leur laisser entrevoir.
Ils se consoleront sans doute avec leur succès inespéré en matière de de challenge, s'ils parviennent à mettre la main sur une quantité de rhume suffisante pour en accompagner la décente.

The "Tastes like chicken" division, including the "Tastes like chicken shit" sub-division
Population : GPL, KFC

S'il est finalement fort logique de retrouver nos volailles préférées dans la basse cours de la ligue, les chemins empruntés par les deux équipes pour y parvenir n'auraient guère pu être plus différents.

A la constante médiocrité affichée par des GPL qui donnent tous l'impression d'avoir mieux à faire que de faire joujou avec une balle et un panier, les KFC opposent une série de coups du sort digne des meilleurs épisodes de "Rémy sans famille vs Predator".
Avec un bilan d'une victoire (même si elle s'accompagne d'une première place) pour quatre défaites, les hommes de Manu affichent donc une régularité digne de l'électroencéphalogramme de Brice Hortefeux et semblent avoir établi leur vitesse de croisière dans les alentours de ce qui constitue pour la plupart des objets en mouvement, la vitesse de décrochage. C'est ainsi qu'avec une trajectoire dont la verticalité et l'orientation auraient certainement permis à Sir Isaac Newton de faire de substantielles économies sur son budget primeur, les Perd Dodu de la Roto se sont adjugés la possession exclusive de la dernière place du classement.

La méthode employée par les KFC pour finir naufragés sur les berge de la mare à canards, si elle produit les mêmes effets, emploie des moyens tout autres pour parvenir à ses fins. Les prémisses en reposent sur une subtile combinaison entre une attaque juste assez performante pour frôler le podium et une défense dont l'ouverture de moeurs (et du reste) ferait passer Brigitte Lahaie pour Mère Thérésa. Si on ajoute à ce subtil mélange leur propension inégalée à s'arroger le challenge de la semaine et que l'on saupoudre le tout d'un ou deux BD pour dissimuler l'arôme de guano, on obtient la formule d'un de ces poisons lents et douloureux qui firent la joie de la famille Borgia.

The "Bad guys never win in the end" division
Population : E.E.

Certes, le regain de forme de mes troupes de choc lors de la période passée ferait sans doute un effet comparable à celui d'une intraveineuse de cyalis sur les GMs en charge des malheureuses écuries déjà citées, mais il ne peut tout simplement pas se comparer avec les fortunes turgescentes fièrement affichées par les deux leaders du classement.
C'est donc avec la timidité rougissante d'un premier communiant égaré dans l'arrière salle d'un club échangiste de Bamako, que l'Empire du Mal fait son retour dans le trio de tête du la ligue, convaincu que l'épaisseur de son capital chance nécessiterait l'achat d'un double décimètre gradué en microns s'il lui prenait l'envie soudaine de la mesurer.
Il suffit pour s'en convaincre de constater que la marge d'un BD et d'un challenge qui les sépare de la première place pour la période, fut acquise par leur adversaire direct de la douzième semaine.
Gageons donc que le temps où l'empereur aura la joie de briser une bouteille de champagne sur une Etoile de la Mort vouée à un autre destin que celui de feu d'artifice pour Ewoks n'est pas encore tout à fait venu...

The "Every cloud has a silver lining (except those that have a gold one)" division
Population : ABC

Les esprits chagrins ne manqueront pas de faire remarquer qu'attribuer la deuxième place de ce classement à  la troisième meilleure équipe de la période peut sembler relever du même type de logique que celui qui a conduit mon index à faire la connaissance de mon plancher orbital à l'occasion de l'analyse postdraft. Je leur serais toutefois gré de prendre la peine d'interrompre quelques instants leur hilarité éruptive pour jeter un oeil aux arguments qui suivent.
Si le Karma a depuis quelques semaines délaissé son ancienne flamme pour une équipe plus jeune et plus riche, il n'en a pas pour autant cessé d'accumuler à son endroit les petites attentions qui font les couples qui durent (BD et podiums en tout genre) et dont les moindre ne sont  pas de transformer chacune des recrues de l'équipe en moissonneuse batteuse à doubles-doubles ou à frapper ses adversaires de paralysie des membres supérieurs.
Cette capacité à n'encaisser les points de l'adversaire qu'à l'aide de la carte bancaire d'Harpagon est d'ailleurs un des points communs que les hommes du meilleur GM du monde partagent avec les premiers de la classe, avec celui d'avoir accroché un bonus à chacune des semaines de la période.
Autant de raisons qui expliquent une domination sur le classement un rien disproportionnée au vu de leurs performances réelles.

The "Forward thinking" division
Population : SPITS

Après une deuxième victoire d'étape consécutive, les SPITS s'approchent un peu plus des deux objectifs fixés par leur management pour la saison, à savoir :
- finir à n'importe quelle place située AVANT la deuxième
- parvenir à aligner une équipe entièrement composée de Power Forwards.
Dans les deux cas l'objectif est plus qu'à demi atteint, respectivement grâce à un dixième de point playoff d'avance sur les leaders du classement et à  l'arrivée de David West dans l'effectif actif qui porte à 5 le nombre d'ailiers forts disponibles.
Au final, la réussite des SPITS, seule équipe avec celle qui a l'honneur de la précéder dans ce bilan à avoir accroché un bonus lors de chacune des semaine de la période, semble confirmer le goût de Dame Fortune pour le cuir, les tatouages et les coupes de cheveux qui empêchent de passer les portes.

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Le prix du Wow de la semaine revient au double double-double de Lamar Odom (20 pts, 20 rbds) qui nous rappelle s'il en était encore besoin, que Punky Brewster serait sans conteste la favorite du slam dunk constest si elle y participait avec un maillot de la ABC-Team sur le dos.
Du coup la sélection de T-Mac lors du dernier draft FA perd quelque peu de son côté comique...

2. Le Challenge Domenech :
Une fois n'est pas coutume, le prix du coaching en bois d'accacias est attribué à un trade, celui par lequel les GPL se débarrassent d'un des meilleurs rapports qualité prix de la ligue pour faire de la place à la jeune fille au pair du Heat.
Pour mémoire et pour assaisonner un peu plus la blessure narcissique de Manu,  les moyennes de points et rebonds obtenues par Hibbert depuis son arrivée chez les SPITS sont supérieures aux meilleurs résultats compilés par Bosh sur la même période.

3. Cogito Urgo Sum :
Que ceux qui ignoraient qu'Andrew Bogut était l'anagramme d'"articulation déboitée" jètent la première boîte de pansements à Alain.

4. Bienvenue au club :
A Marcin Gortat qui en roulant son KSG sous les aisselles avant de le servir chaud en guise de cadeau de bienvenue, nous rappelle que le Kloug est une spécialité polonaise.

5. Ils nous ont quitté :
La disparition de Marcus Thornton offre à Anthony Randolph le trophée du joueur ayant passé le plus de temps dans un roster actif sans jamais avoir connu l'honneur d'une titularisation ainsi que la possibilité d'en faire un chouette presse-livres en l'associant à celui de MVP remis par l'association des producteurs d'agrumes pour l'ensemble de son oeuvre cette saison.

Publié le 09/02/2011 @ 14:57  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngLa baisse est à la hausse - par SQL

Ne disposant guère du temps nécessaire pour vous pondre un résumé digne de ce nom, j'ai décidé de vous entourlouper une fois de plus en vous démoulant à chaud une des pseudo-analyses statistiques dont j'ai le secret et dont le niveau de validité me vaudrait immédiatement une place d'honneur dans la cellule sondage de l'Elysée si j'avais deux sous d'ambitions.
Il donc temps de ressortir du placard le moule à choffres, pour vous présenter aujourd'hui une petite étude sur l'évolution des performances de nos joueurs entre la saison passée et celle en cours (même si elle rampe plus qu'elle ne court pour la majorité d'entre nous).

Pour commencer et apporter un peu de perspective aux résultats qui vont suivre, il me faut d'abord préciser que cette comparaison se fait entre les moyennes de la semaine 14 pour 2011 et 24 pour 2010, ce qui signifie que certains de nos diesels auront la possibilité de réduire les écarts une fois leur vitesse de croisière atteinte. (Merci, merci, j'en ai plein d'autres comme ça... Rasseyez-vous, le show est loin d'être terminé)
De plus, la modification des coefficients sur les victoires-défaites et l'ajout de nouvelles catégories négatives ont conduit à un abaissement généralisé du niveau de l'ordre de 4 points par matches pour les joueurs ayant participé aux deux exercices. Il est toutefois à noter que si on prend en compte l'influence de petits nouveaux prometteurs (Griffin...), la disparition des poids morts de l'an passé (Butler, Ariza, Hamilton...), la concentration des talents due au retour à 6 équipes et l'effet globalement positif de la sélection des matches, la moyenne générale de la saison actuelle est d'un point supérieure à celle de l'an passé. Ce qui pourrait laisser supposer que nos GMs sont largement moins incompétents qu'ils n'y paraissent au premier coup d'oeil. (Vous voyez, je vous avais prévenu que j'en avais encore plein en réserve.)

Le moment est maintenant venu de nous plonger avec délices dans le corps du sujet. Pour simplifier le propos (et ne pas perdre Alain en route) Nous classerons les joueurs en 3 grandes catégories : ceux qui montent, ceux qui se maintiennent, ceux qui baissent. Si vous avez un tant soit peu suivi l'actualité de la ligue au cours des 14 dernières semaines, vous ne serez pas surpris d'apprendre que la dernière catégorie tiendra le rôle de l'appareil dans cet indigeste clafoutis statistique. C'est donc par elle que nous allons en commencer la dégustation :

1. Ceux qui baissent :


Là encore, et dans le souci toujours constant de ne point diluer notre propos en vaines interrogations sur la fluctuation de 0.9 points de la moyenne d'OJ Mayo d'une saison sur l'autre, je vous propose de nous limiter aux seuls joueurs dont la baisse est suffisamment significative pour avoir un impact tel sur leur rapport qualité-prix, que leur position lors du draft en eut été affectée, eussions-nous eu conscience de cette évolution lors de leur sélection.
Voici donc dans l'ordre décroissant le tableau d'horreur de la Rôtisserie 2011 :

Rajon Rondo -5,03229167
Stephen Curry -5,82970219
Devin Harris -5,98603896
Dirk Nowitzki -6,27780449
Josh Smith -6,79047619
Danny Granger -6,99551724
Kobe Bryant -7,17410936
Carmelo Anthony -7,57407162
Chris Paul -8,68694097
LeBron James -9,32495935
Rudy Gay -9,69744898
Brandon Roy -10,2310142
Brook Lopez -10,2677041
Tim Duncan -10,7905071
Kevin Durant -12,0779677
Antawn Jamison -12,43125
Aaron Brooks -12,5222222
Kevin Martin -12,7291667
Chris Bosh -12,7969092
Tyreke Evans -15,5157343
Gerald Wallace -16,9875342
Marc Gasol -18,7107143
David Lee -21,335
Andray Blatche -24,6907143

Si l'échantillon s'avère parfois peu représentatif, certains joueurs comme Brooks ou Martin par exemple ayant été fort peu sollicités, il est tout de même possible de tirer quelques enseignements de ce premier échantillon.
Tout d'abord, leur présence massive à tous les échelons du classement, confirme et explique tout à la fois la saison plus que décevante des GPL qui semblent avoir eu la malchance d'avoir sélectionné la meilleure équipe... de la saison passée. Ils sont d'ailleurs l'écurie la plus affectée par le bug de l'an 2011 avec une baisse de 10.2 points sur l'ensemble des joueurs ayant participé aux deux dernières éditions de la Roto, ce qui les laisse loin devant le reste du tiercé complété par l'Evil Empire (-5.8) et la FotBR (-3.9).
A noter que si par pur masochisme, on s'amusait à croiser la baisse subie, le rapport à la moyenne générale actuelle et le rang lors du draft, Kevin Durant, David Lee et Brook Lopez formeraient sans aucun doute une triplette dont les gamelles compilées ne manqueraient pas de nous valoir mille euros pour peu qu'on prenne la peine de les transmettre à Video Gag.

2. Ceux qui se maintiennent :

Dans le ventre mou de ce championnat de yo-yo, nous retrouverons tous les joueurs dont les statistiques n'ont évolué que dans le cadre médian fixé plus haut (- 4pts en moyenne).
Même si elle suscite moins de frisson que les grands écarts frontaux réalisés plus haut et plus bas, cette catégorie regroupe en fait les joueurs les plus utiles à un GM, puisque les moins sensibles aux variations saisonnières en termes de production Rôtisserie (même si pour certains d'entre eux, cette stabilité consiste à jouer avec entêtement le rôle de la lie dans le calice de leur équipe).

Andrew Bogut -4,904329
Brandon Jennings -4,4475
Pau Gasol -3,67696231
Al Horford -3,41545699
David West -3,39970588
Al Jefferson -3,21344605
Steve Nash -2,99824324
Deron Williams -2,93073593
Carlos Boozer -2,78119552
Dwight Howard -1,04310507
O.J. Mayo -0,9375
Dwyane Wade -0,49940382
Monta Ellis -0,2371345

Pas grand chose à dire sur cet échantillon composé pour la majorité de joueurs qui ont pour point commun une relative constance d'un match sur l'autre (Ellis exclu), phénomène qu'ils ont parvenus à transposer d'une saison à la suivante.

3. Ceux qui montent :

Portion congrue de notre échantillon, les quelques joueurs qui ont réussi à se sublimer lors du passage à la nouvelle saison n'en sont pas moins ceux qui ont eu le plus d'impact sur les résultats de leurs équipes. Il n'est ainsi guère étonnant de retrouver aux avants-postes un fort contingent fourni par le trio de tête du championnat.

Joakim Noah 0,9422619
Stephen Jackson 1,09362319
Luis Scola 1,69069952
Amare Stoudemire 2,7748829
LaMarcus Aldridge 3,41032258
Spencer Hawes 3,67
Roy Hibbert 5,684375
Paul Millsap 8,12172619
Russell Westbrook 10,8147959
Eric Gordon 10,8982097
Derrick Rose 15,3054954
Kevin Love 15,5076531
Michael Beasley 17,1035714

La progression spectaculaire de joueurs comme Love, Westbrook ou Rose explique facilement, outre la domination de leurs écuries sur le classement général, pour quoi les SPITS (+2.6), les KFC (+0.6) et la ABC Team (-0.1)  sont les équipes dont la production a le moins souffert du réajustement des cours du baril de brut de Roto.

Voilà, nul doute que les GMs avisés garderont cette petite étude dans un coin de leur marque-pages, et ne négligeront pas d'y jeter un oeil avant le draft de la saison à venir. Qui sait cela pourrait même permettre aux plus négligents d'entre nous de remplir leur panier de courses de produits dont la date de péremption est déjà largement dépassée.


Closing Five

1. The Kodak Moment :
Visiblement, Kevin Durant avait pris sa DeLorean pour se rendre au gymnase avant le match contre les Tilmberwolves, à moins  bien sur que ce ne soit le plaisir des retrouvailles avec son GM de la grande époque qui nous ait valu son petit numéro de "party like it's 2010 !".
Coïncidence troublante, cette semaine marquait en tout cas l'anniversaire de son KSG à 226.4 points de sinistre mémoire...

2. Le Challenge Domenech :
A mon corps défendant, je me vois contraint cette semaine d'attribuer le trophée au meilleur GM du monde qui a réussi à s'incliner face à une équipe dont le coach a pourtant tout fait pour passer à côté de ses meilleurs matches (Probable qu'il les garde en réserve pour la semaine à venir).
Et pour tous ceux qui pensent que je viens de jinxer/déjinxer tout à la fois mon futur adversaire et mon rival direct pour la seconde place de la période, je n'aurai qu'un mot : Heu...

3. Cogito Urgo Sum :
Il y a une certaine forme d'ironie à voir un de ses propres joueurs tenter de démolir avec acharnement la solution anti-DNP qu'Alain avait mis tant de coeur à défendre, car avec son numéro de coucou suisse de cette semaine, Deron Williams a démontré une partie des limites du système à seize matches.

4. Bienvenue au club :
En s'imposant contre les GPL, les SPITS sont devenus la deuxième équipe, après le leader, à s'être imposée face à toutes les autres formations en lice. Notons également au passage, qu'ils partagent avec leur malheureux adversaire le douteux privilège d'avoir été battus par toutes les autres équipes de la ligue.

5. Ils nous ont quitté :
L'expérience Spencer Hawes ayant été couronnée d'un succès relatif (de la même manière que je suis relativement moins beau et moins riche que Brad Pitt), l'Empire a décidé de le remettre en liberté après l'avoir démazouté.

Publié le 01/02/2011 @ 01:74  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngKe Sais-Ge ? - par SQL

La semaine passée fut une illustration parfaite du merveilleux paradoxe que constitue cette saison Rôtisserie: celui d'une ligue où l'incertitude du résultat ne peut se comparer, en quantité comme en qualité, qu'à celle qui accompagne chaque nouvelle itération capillaire de Nicolas Cage, alors même que la plupart de ses participants s'estiment les victimes d'un déterminisme absolu.
Si les raisons de ces variations de niveaux hebdomadaires sont connues et reconnues (à tel point que je vous invite vivement à recourir au sondage de la semaine pour donner votre opinion sur un éventuel changement de système en cours de saison), le dernier épisode en date présente une particularité nouvelle qui lui donne un intérêt particulier. Pour la première fois de la saison, nous avons en effet pu assister à un affrontement où le KSG n'aura pas été l'élément déterminant (à l'exception peut-être de la première place des GPL) pour l'attribution de la victoire.
Un avant-goût peut-être de ce qu'un système de jeu où le match primé aura perdu de ce influence cyclopéenne, nous réserve...

Il est maintenant temps pour moi de quitter mon costume de commissionner pour enfiler celui de directeur de sanatorium (la moitié de mon harem ayant cédé à la dernière mode du moment). Je vous laisse donc entre les mains accueillantes du Closing Five de la semaine.


Closing Five

1. The Kodak Moment :
Après un plongeon digne d'une leçon de bungee jumping avec Dan Osman, les SPITS sont difficilement parvenus à inscrire un peu plus de la moitié de leur total de points de la semaine précédente, établissant un nouveau record en matière d'écart pour deux semaines consécutives...

2. Le Challenge Domenech :
Après le fantastique effort collectif réalisé par l'ensemble des GMs (même si Manu échappe de peu à la correctionnelle) pour s'automutiler à grand coups de KSG, le trophée est attribué collectivement à l'ensemble de la ligue, même si c'est à titre posthume pour le malheureux Michel.

3. Cogito Urgo Sum :
Vexé de son manque d'influence sur les résultats de la semaine, le génie des KSG s'est vengé en marchant sur les pieds de ses récipiendaires, en envoyant pas moins de quatre d'entre eux à l'infirmerie (Wade, Horford, Granger et Aldridge).

4. Bienvenue au club :
A Alvin Gentry qui, grâce à sa gestion subtile et inspirée de ses intérieurs, rejoint Kurt Rambis, Byron Scott, Rick Carlisle, Jim O'Brien, Avery Johnson et Scott Skiles au conseil d'administration de la fondation Don Nelson pour l'emmerdement maximum des GMs Rôtisserie.

5. Ils nous ont quitté :
En décrochant leur premier challenge de l'année, les SPITS ont enfin perdu leur pucelage, laissant au seul Manu le soin de représenter le parti de ceux qui préfèrent attendre le mariage pour marquer des points. (Même si d'aucun murmurent que la FotBR n'a pas laissé un souvenir impérissable à Dame Fortune à l'occasion de son demi-challenge de la semaine 11...)
 


Publié le 25/01/2011 @ 18:33  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngDiagnostic différentiel - par SQL

Afin d'associer la Rôtisserie à l'hommage unanime rendu à la mémoire de Martin Luther KIng (même si célébrer le leader des droits civiques en forçant de malheureux joueurs de couleurs honteusement exploités à s'épuiser devant un public composé massivement d'esclavagistes ou assimilés me paraît d'un goût plus que douteux), je commencerai ce billet en précisant que si son assassin avait fait preuve de la même adresse au tir que mes joueurs hier soir, ce brave Martin serait sans doute encore parmi nous aujourd'hui.

Pour le reste, cette édition du résumé de la semaine aura pour ambition de déterminer quels furent les éléments constitutifs du succès ou de l'échec des différents concurrents en lice.
En effet et pour ne faire mention que de mon cas personnel (un sujet où on s'accorde pour me reconnaître une expertise de premier ordre), j'ai la plus grande peine à définir avec précision les causes et les conséquences de mon manque de réussite. Les matches que j'écarte ou sélectionne pour les raisons les plus valables du monde (à mes yeux tout au moins) produisent invariablement des résultats inverses à ceux que la logique me laissait espérer et j'ai bien souvent l'impression que l'issue de mes affrontements dépend bien plus de l'opposition présentée par l'adversaire que des performances propres de mon équipe.
C'est pourquoi, je vous invite à m'emboîter le pas jusqu'à la salle d'autopsie où nous allons tenter de faire la lumière sur la semaine passée en en disséquant les résultats un à un...

SPITS (1011.45 pts, 63.22 avg) --vs-- ABC (932.05 pts, 58.25 avg)

Pourquoi ils ont gagné :
Même si la véritable interrogation à ce niveau de réussite devrait plutôt être "Comment auraient-ils pu perdre ?", la question mérite toutefois d'être posée.
En passant à un pâté de Felton de la première semaine sans aucun match en deçà des 35 points, les SPITS établissent un nouveau record de score pour la saison et se placent idéalement pour s'emparer de la tête du championnat dans les plus brefs délais (comprenez qu'ils jouent contre mon équipe la semaine prochaine).
La raison première de cette insolente réussite est à chercher dans la qualité d'un effectif qui puise sa force dans le principe porteur de cette saison : 
The "Best Player on a a Crappy Team" corollary.
En clair et en français, tout miser sur le meilleur joueurs d'une équipe pourrie . En alignant toutes les semaines la première (et parfois unique) option offensive d'équipes qui ne peuvent guère faire autrement que de placer tous leurs oeufs dans le même panier, les SPITS récoltent une moisson de performances tout aussi éblouissantes du point de vue Roto que majoritairement inutiles du point de vue réel.
Cette absence de concurrence directe permet aux cadres de l'équipe d'assurer une homégénéïté de résultats telle, qu'elle finit par limiter en grande partie les risques de mauvais choix dans la sélection des rencontres.
Ajoutons à cela, le regain d'affection que Dame Fortune semble éprouver envers ce cher Alexis (un KSG à plus de 200 points, ça aide quand même) et il semblerait bien que la Rôtisserie soit en passe de faire ses adieux à son Poulidor de service.

Pourquoi ils ont perdu :
Si au vu des résultats de l'équipe de Johann (une deuxième place au podium et un rendement plus que satisfaisant des cadres de l'équipe) cette question peut sembler des plus pertinentes, elle perd toutefois une grande partie de son mystère si on se positionne d'un point de vue purement Karmique.
Il suffit donc de rembobiner le fim de la saison en cours jusqu'à la dernière semaine de la période précédente et de se remémorer la manière dont un Johann narcoleptique avait opposé aux assauts des SPITS une résistance comparable à celle d'un fox à poil dur tentant de stopper une division de Panzers en s'allongeant au milieu de la chaussée, pour comprendre que la ABC Team peut d'ores et déjà inscrire un L en lettres de feu en face de toutes les rencontres qui l'opposeront désormais aux hommes de Sir Alex.
C'est donc avec la force de l'habitude, que les joueurs de Johann se sont penchés en avant pour s'agripper les chevilles face à un adversaire pour lequel on leur avait demandé il y a quelques semaines à peine de renouveler le stock de vaseline. De plus, en ne faisant aucun effort significatif  pour accrocher le titre de la deuxième période, le meilleur GM du monde s'est permis d'ignorer la main amicale que lui tendait le Karma depuis le début de saison, ce qui n'est jamais une bonne chose lorsqu'on connaît le côté un rien procédurier du bonhomme.
Gageons que Johann et ses troupes auront tout le loisir de réfléchir à la question quand ils grimperont sur la deuxième marche du podium en fin de saison.


FotBR (831.55 pts, 51.97 avg) --vs-- KFC (739.05 pts, 46.19 avg)

Pourquoi ils ont gagné :
La réponse est simple : Parce que leur adversaire est sans conteste l'équipe la plus malchanceuse de la ligue.
Il n'en fallait d'ailleurs pas moins pour sortir de l'ornière une équipe de la FotBR dont les résultats continuent à échapper à toute forme de logique. Affligés de la plus mauvaise moyenne par match (même si la différence est minime) et d'une propension à encaisser les points par convois entiers, elle n'en affiche pas moisn le deuxième meilleur bilan W-L de la ligue, loin devant des franchises pourtant bien plus prolifiques statistiquement (au nombre desquelles figure leur malheureux adversaire du jour).
Difficile, au final de dresser autre chose qu'un portrait en creux des hommes d'Alain qui naviguent en permanence entre les courants antagonistes de la chkoumoune et du cul bénit, passant systématiquement à deux doigts des accessits, mais récoltant plus souvent qu'à leur tour un succès dont le mérite revient en grande partie au Karma.
La manière dont il parviendront à négocier l'absence plus ou moins prolongée de Boozer nous permettra sans doute d'en apprendre un peu plus sur l'étoffe dans laquelle ils sont réellement taillés.

Pourquoi ils ont perdu :
Les observateurs seraient probablement plus enclin à l'empathie et à la compassion envers le calvaire enduré par le management bicéphale des KFC, si ces derniers prenaient la peine de résilier momentanément  leur abonnement à challenge magazine. Cette propension à monopoliser le cadeau bonux de la semaine, si elle leur permet de s'accrocher tant bien que mal à la deuxième place du classement, dissimule en effet sous une épaisse couche de sucre glace un des plus copieuses tourtes au purin dont les fourneaux de Dame Fortune aient jamais accouché.
Maltraités par les blessures (Noah, Beasley, James) tout autant que par les hasards du calendrier, les KFC continuent donc à convertir leurs opportunités de défaite avec le rendement d'un Stakhanov tombé dans une marmite de crack.
Confrontés dès la semaine prochaine à leur grand rival en matière de collection des bonus défensifs, il leur faudra se montrer à la hauteur pour défendre leur titre d'équipe la plus accueillante de la ligue.

E.E. (833.2 pts, 52.08 avg) --vs-- GPL (775.2 pts, 48.45 avg)

Pourquoi ils ont gagné :
Si vous connaissez la réponse, merci de me la faire parvenir sous pli discret.
J'avais pourtant scrupuleusement suivi mon plan de bataille habituel, celui qui conduit directement de la caserne à la tombe du soldat inconnu après un bref et sanglant intermède, mais l'enthousiasme à me laisser la priorité déployé par mon adversaire a eu raison de mes meilleures intentions.
Au final, c'est donc une victoire et un podium par défaut qui m'échoient cette semaine, car si l'on considère objectivement ma contribution à l'ensemble, elle se distingue principalement par ma capacité à négliger les meilleures sorties de mes joueurs pour privilégier les matches dont la qualité sera pudiquement qualifiée de merdoyante.
Il faut dire que la subite propension de mes joueurs à réserver aux deuxièmes moitiés de back to backs et aux défenses les plus hermétiques leur rentabilité maximum m'a quelque peu pris par surprise.
Tout comme le retour des choses à la normale devrait me laisser totalement pantois après les ajustements auxquels je n'aurais pas manqué de procéder en vue de la semaine prochaine...

Pourquoi ils ont perdu :
Dans la famille des équipes au nom de volailles qui en font juste assez pour perdre de peu, je voudrais le fils...
Avec 6 Bonus défensifs dans les 8 dernières semaines, les GPL se complaisent dans le rôle de la caravane solidement accrochée certes, mais irrémédiablement derrière leur adversaire, aussi peu véloce soit-il.
Même s'il est un peu facile de faire assumer systématiquement par les forces Karmiques les déboires rencontrées par nos différentes équipes, difficile de faire autrement dans le cas de Manu, si l'on considère la manière dont ses joueurs se sont comportés si tôt qu'ils se sont trouvés libérés de l'influence néfaste de leur GM.
En dehors donc, d'un voyage de noces perpétuel, difficile de dire ce qui pourrait remettre les Gros Poulets sur les rails, même si leurs futurs adversaires pourraient bien s'avérer à la hauteur de la tâche...

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Si la plupart des équipes peuvent s'estimer heureuses de décrocher plus d'un match dépassant les 100 points sur une saison, les SPITS et la ABC Team ont réussi l'exploit de récolter chacune deux quintaux de points lors de la seule semaine passée et plus fort encore d'y parvenir à l'aide d'une seule rencontre à chaque fois.
Et comme si ça ne me faisait pas suffisamment mal au cul de faire partie des deux seules équipes incapables de dépasser le seuil des 99.9 unités, mon adversaire a pris sur lui de me montrer comment on s'y prend exactement pour ajouter une décimale au compteur.

2. Le Challenge Domenech :
Ma décision d'éliminer tous les lendemains de back to backs pour être certain de n'aligner que des joueurs en forme emporte le pompon pour une semaine où le coaching aura finalement été d'une influence plus que relative...

3. Cogito Urgo Sum :
Le plus étonnant dans l'absence de Lebron, c'est que si elle logiquement sabordé les chances de victoire des KFC, elle ne les a pas empêchés d'empocher le challenge pour la sept cent quatre-vingt quatorzième fois d'affilée.
Ma théorie selon laquelle, leur succès en la matière serait avant tout du à l'hyperactivité du voltigeur de Miami est donc la seconde victime de l'entorse du King.

4. Bienvenue au club :
A Carlos Boozer, qui a renouvelé cette année encore sa cotisation de membre du Crippled Country Club, établissement des plus huppés dont il est une des figures les plus actives.

5. Ils nous ont quitté :
Au vu des résultats de la semaine, je dirais qu'il faudra sans doute attendre un bon moment avant qu'une équipe Rôtisserie n'adopte à nouveau un sobriquet ayant quoi que ce soit à voir avec les poules ou tout autre forme de gallinacées.

Publié le 18/01/2011 @ 10:56  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngLa parole est à la défense - par SQL

S'il faut en croire le vieil adage Américain, la défense gagne les championnats (alors que l'attaque, elle, n'est là que pour aider la défense à gagner les championnats).
Dans quelle mesure cette perle de sagesse peut-elle s'appliquer à la Rôtisserie, ligue où l'on compte tout de même plus sur la capacité de son équipe à les enfiler comme des perles plutôt qu'à stopper les élans adverses, c'est ce que nous allons tenter de voir dans la très succincte analyse qui suit.

Il n'est certes guère difficile de faire le tri parmi les leaders offensifs de la ligue mais un petit rappel sous forme de tableau synthétique ne peut pas faire de mal à moins de se l'enfoncer dans l'oeil (ce qu'ai bien songer à faire en voyant la place qu'y occupe mon équipe chérie). Voici donc le classement des écuries Roto en fonction de leur moyenne de points inscrits par semaine :

# Team Weekly Avg
1 KFC 772.13
2 ABC 763.88
3 SPITS 737.2
4 GPL 730.24
5 FotBR 721.09
6 E.E. 720.6

Rien de bien étonnant dans tout cela puisque les 3 meilleures attaques appartiennent au trois premières équipes du championnat (même s'il faut noter que ces résultats prennent en compte l'influence des DNPs contrairement à la moyenne par match). Reste toutefois à expliquer les écarts au classemente entre deux équipes aux moyenne aussi proches que les KFC et les ABC ou au contraire, la capacité d'une équipe comme les SPITS à talonner des écuries bien plus performantes qu'elle du point de vue offensif.

C'est à ce point de notre exposé qu'il devient intéressant de se pencher sur les statistiques défensives des différentes équipes. Si les différents GMs Roto ne peuvent guère faire mieux en matière de stratégie défensive que d'enfoncer en psalmodiant des aiguilles dans des poupées de cire, il faut croire que certains d'entre nous sont plus assidus à leurs cours du soir de vaudou que d'autres, tant les différences entre les équipes sont flagrantes comme le démontre le tableau ci dessous (lequel synthétise la moyenne de points encaissés par semaine de chacune de nos franchises).

# Team Opp Weekly Avg
1 SPITS 698.85
2 ABC 703.61
3 GPL 743.83
4 E.E. 754.22
5 FotBR 771.47
6 KFC 773.20

En croisant les deux résultats (et en considérant que la moyenne pour la ligue se situe à 740.86 points par semaine) il est très facile de comprendre les difficultés des KFC à s'extraire de l'étau constitué par deux adversaires dont l'opposition collective fait preuve d'une mollesse telle, qu'elle vient tout juste de supplanter Scarlett Johanson à la deuxième place du classement des choses sur lesquelles il est préférable d'atterrir au terme d'une chute de plus d'un étage (rappelons que la première place est détenue à vie par Vince Carter).
C'est donc en parvenant on ne sait comment à limiter la production offensive de leurs adversaires au niveau du QI de Gilbert Arenas (environ 40 points sous la moyenne nationale) que les SPITS et la ABC Team parviennent à obtenir un bilan victoire défaite totalement disproportionné au vu des performances réelles de leur effectif (non pas que leur classement soit immérité, loin de là) alors que les KFC et autres adeptes des journées portes ouvertes voient plus souvent qu'à leur tour leurs efforts récompensés par un bras d'honneur de Dame Fortune.

Pour achever d'enfoncer le clou dans la charpente de cet imparable construction intellectuelle, un dernier petit tableau (on ne s'en lasse pas) nous permettra de faire le point sur le nombre d'adversaires ayant terminé sur le podium que chacun d'entre nous a eu le plaisir et le privilège de rencontrer :

  Opp Rank
# Team 1st 2nd 3rd Total
1 E.E. 3 1 3 7
2 FotBR 2 2 3 7
3 KFC 1 4 1 6
4 GPL 3 1 1 5
5 ABC 1 2 1 4
6 SPITS 1 1 2 4

Et sur ces entrefaites, il me faut prendre congé pour informer mon médecin que je viens enfin de découvrir l'origine de mon irrépressible crise de vomissements de ce week-end.
Et lui qui croyait que c'était une gastro, le con...

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Bien qu'ayant longuement hésité à couronner le moment où j'ai réalisé que j'avais, lors de mon résumé précédent, donné à mon adversaire direct toutes les coordonnées pour se servir de mon postérieur comme polygone d'artillerie, c'est finalement l'instant où j'ai pris conscience que la répartition des bonus de la semaine se faisait de manière telle que mon équipe allait une fois de plus se retrouver dernière au classement (alors même que mon total de points si anémique soit-il m'aurait permis d'écraser littéralement les deux formations qui en profitent pour me dépasser) qui emporte la palme.
Et pour ceux qui trouvent que je commence à radoter avec mes pleurnicheries égocentrées, vous pouvez vous consoler en cherchant le nom de mon équipe sur le calendrier de vos rencontres à venir...

2. Le Challenge Domenech :
Attention un triple double peut en cacher un autre. C'est ce que peut se dire Sir Alex qui, s'il est passé à côté du diamant brut de Rondo, a au moins pu bénéficier du lot de consolation avec le zyrcon offert par Felton.
Du coup, ce Raymond n'est plus tellement justifié... Mmm, si on allait jeter un oeil du côté du KSG de Manu. Voilà, ça fait tout de suite plus sérieux, non ?

3. Cogito Urgo Sum :
Si la rumeur selon laquelle Kobe Bryant aurait été aperçu au dernier entraînement des Lakers avec, sur le genou, un pain de glace d'un gabarit suffisant pour naufrager le Titanic devait se confirmer, la correction subie cette semaine par l'Empire du Mal pourrait bien n'être qu'une avance sur salaire généreusement consentie par le service comptable de la Karma Incorporated...

4. Bienvenue au club :
A LaMarcus Aldridge, joueur dont je suis un petit peu le parrain puisqu'il a fallu que j'insulte publiquement son GM pour que celui-ci daigne enfin le titulariser.
Notons qu'après le traitement qu'il vient de me réserver cette semaine, je suis également un petit peu son amant...

5. Ils nous ont quitté :
En plus de celle de toutes les larmes de mon corps (et de celles de Michel et Damien), nous avons également à regretter la disparition de Jeff Green qui après une longue errance dans le rough, a fini sa course dans un bunker, sans jamais parvenir à atteindre le saint des saint qui porte son nom.


Publié le 11/01/2011 @ 18:23  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngKarma Sutra - par SQL

La fin de période, et certains iront même jusqu'à dire fin de règne, combinée à mon absence chronique d'inspiration (et il me faut bien l'avouer d'intérêt pour cette édition de la roto) justifient pleinement la réutilisation éhontée de la bonne vieille ficelle du bilan Karmique pour meubler le résumé de la semaine.
Pas de nouveautés, les équipes sont toujours classées par ordre croissant d'accointance avec Dame Fortune.


The "I finally caught a break ! (It was a green Volvo and I caught it in the front teeth)" division.
Population : E.E.

Même s'il m'en coûte un peu de balayer d'un revers de main les méritoires efforts d'Alain pour s'adjuger la dernière place du classement, le condamnant une fois encore à échouer à un cheveu de Yul Brynner de l'objectif promis, force m'est de constater qu'aucune autre équipe n'est plus qualifiée que la mienne pour s'asseoir sur la cuillère de bois ( et sur le bout le plus large, par dessus le marché).
Pour s'en convaincre, il suffit de comparer le nombre de podiums cumulés par mes troupes à celui des leaders du classement, ou encore de suivre d'un oeil attentif la trajectoire des joueurs recrutés par mon équipe, laquelle croise invariablement la ligne d'horizon à un angle approximatif de 90° pour s'épanouir ensuite dans une interminable odyssée troglodyte.

The "Close but no cigar." division.
Population : FotBR

S'il est parfois difficile de déterminer avec précision si les semi-hommes de la Roto sont réellement affligés d'une malédiction qui les pousse à passer à un doigt de Frodon de toutes les récompenses ou si tout au contraire leur fantastique capital de baraka est lui même impuissant à conduire à la victoire un tel ramassis de peigne-girafes, il nous faut quand même prendre le temps de saluer comme il se doit leurs exploits de la deuxième période puisqu'ils sont parvenus, dans l'ordre à :
- Subir deux défaites en obtenant la deuxième place du podium.
- Rater un BD de moins de moins d'un cinquième de points.
- Passer à moins de 10 points d'un podium.
Tout n'est pas entièrement négatif dans leur bilan, car du fait de leur victoire sur la ABC Team, ils parviennent tout de même à accrocher la quatrième place de la période. A une marche du podium. La force de l'habitude, sans doute.

The "If it's not broken don't fix it... Don't even look at it." division.
Population : GPL

Cette période aura au moins eu le mérite de confirmer le diagnostic établi lors de mon analyse d'après draft : Les GPL disposent bien du meilleur effectif de la ligue. Ils l'ont d'ailleurs prouvé en alignant deux premières places consécutives.
Seule ombre au tableau, ces deux exploits ont été réalisés à l'insu de leur GM, absent pour cause de tribulations nuptiales et qui s'est empressé de remettre les choses en ordre dès son retour aux affaires.
Une fois de plus, il semble que Manu n'a rien perdu de son talent pour confondre l'allume-cigare et le bouton d'autodestruction et que tout le talent du monde pèse peu en face d'une Manu Curse en pleine forme.

The "Maybe I shouldn't have stolen that idol from the Atzec Temple." division.
Population : KFC

Qui peut dire ce qui serait advenu des fortunes des KFC s'ils n'avaient pas eu la lumineuse idée de saloper leur karma en s'acoquinant avec la verrue plantaire de la ligue ? Toujours est-il que le transfert de Tim Duncan dans l'effectif et l'attribution subséquente du KSG contre les SPITS ont clairement coûté à l'équipe de Michel et Damien la première place de la période.
D'un autre côté, on ne peut pas dire qu'ils n'étaient pas prévenus... Et puis, avouons le, il est un peu difficile de plaindre de tout coeur une équipe dont les problèmes sont
tenus au chaud par une couverture tricotée main en pur challenge de la semaine.

The "Wake me up when we're there." division.
Population : ABC

Certes, il peut paraître étrange de placer en si haute position une équipe dont l'assèchement des résultats évoque la lyophilisation mais avant de rejeter entièrement la responsabilité de la dégringolade du meilleur GM du monde sur l'animosité de Dame Fortune, il convient de prendre en compte les éléments suivants :
Tout d'abord, la ABC Team est toujours en tête du classement et dispose du meilleur record de la ligue (7-3) malgré une deuxième période anémique (qui lui a tout de même valu de décrocher 3 victoires pour un seul podium).
De plus on peut dire sans trop exagérer qu'une bonne partie de leurs mésaventures auraient pu être évitées si leur GM n'avaient pas malencontreusement oublié de fermer la porte de son élevage de mouches Tsé-Tsé à la fin de la première période. Comment expliquer autrement, l'incroyable assoupissement du meilleur d'entre nous qui laisse depuis 5 semaines un Aldridge flamboyant s'étioler sur le banc des inactifs alors même que chaque sortie de Lamar Odom ou Stephen Jackson ressemble un peu plus à une publicité pour les couches conforts que la précédente (Sans parler de l'absence annoncée et somptueusement ignorée de Nowitzki cette semaine).
Que penser également du choix de confier le KSG de la rencontre la plus importante de la période à un joueur aussi inconstant que Stephen Jackson si ce n'est que notre ami Johann appartient indubitablement à une de ces espèces pour lesquelles l'hibernation constitue le plat de résistance des fêtes de fin d'année...

The "I'll only have the bubbles. Champagne gives me headaches" division.
Population : SPITS

Pour être honnête la chance n'a pas grand chose à voir avec la remontée spectaculaire de Punks définitivement not dead de la Roto; les SPITS sont en effet la seule équipe Rôtisserie pour laquelle les décisions de son GM s'apparentent plus à un avantage qu'à une pénalité.
A l'exception de l'aberrante défaite contre des GPL libérés de l'influence maléfique de leur propre skipper, les hommes de Sir Alex n'ont eu qu'à se féliciter de ses choix tactiques, d'autant plus que celui-ci n'a pas hésité à adopter une approche proactive en matière de modifications de Roster en cours de semaine, allant même parfois jusqu'à créer la jurisprudence en matière de règlement.
C'est en grande partie ce qui leur permet de faire la différence avec leurs rivaux directs pour la période puisque les KFC comme la ABC-Team ou les GPL se sont tous payés le luxe d'un ou plusieurs DNPs.
La présence dans l'effectif de l'incontestable MVP de la ligue à ce stade en la personne de Kevin Love ne nuit, évidemment, en rien à l'affaire.

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Un KSG à plus de 100 points pour l'Evil Empire, voilà qui ne s'était point vu depuis le dernier passage de la comète de Haley non ?
Le premier d'entre vous qui est capable de me dire combien de temps j'ai du patienter pour voir un de mes choix tactiques porter ses fruits repart avec un Kevin Durant offert par la maison.
S'il se trompe aussi, d'ailleurs.

2. Le Challenge Domenech :
L'absence de décision constitue-t-elle une forme de coaching ?
Si la réponse est affirmative, la passivité de Johann lors du naufrage de son équipe mérite indubitablement le prix Raymond de la plus belle sieste durant un temps mort.

3. Cogito Urgo Sum :
La médaille de la blessure la plus handicapante de la semaine revient à Rajon Rondo.
Son état de santé ayant été jugé trop précaire pour assumer la responsabilité du KSG ce dernier a été transféré à Kevin Love avec pour conséquence directe de doubler l'équipe de Manu pour la troisième place du podium...
C'est donc bien le pépin physique le plus handicapant de la semaine. Pour les GPL en tout cas.
(J'aurais également pu faire mention de la malencontreuse blessure de la soeur de Carmelo Anthony, mais ç'aurait été faire preuve d'un impardonnable manque de tact si l'on considère qu'elle n'y a point survécu.)

4. Bienvenue au club :
La crise de somnambulisme de Johann n'a pas que des inconvénients puisqu'elle nous permet de retrouver avec plaisir une des vedettes de la saison passée en la personne de ce bon vieux Fantômas, lequel n'a pas pris une ride.
Il a pris une bonne branlée par contre...

5. Ils nous ont quitté :
Si quelqu'un voit passer l'équipe des Lakers, il faudrait les prévenir que la NBA les recherchent activement.
Apparemment ils ont oublié de se présenter à leurs cinq ou six derniers matches.

Publié le 04/01/2011 @ 10:00  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngThe nightmare before (and after) Christmas - par SQL

Dans le processus d'évolution qui la conduit lentement mais sûrement vers l'Olympe de la frustration, la Rôtisserie vient encore de franchir un nouveau palier en accouchant cette semaine, d'un palmarès qui parvient à mécontenter les cinq sixièmes des participants (comptez-vous et soustrayez Manu et vous verrez que je n'ai pas à rougir de mon niveau en maths).

A l'exception donc, de Gros Poulets qui semblent enfin décidés à justifier l'appréciation dithyrambique que je leur avais attribuée à la suite du draft, toutes les écuries Rôtisserie sont passées à côté de leur sujet cette semaine et pour celles qui ont eu le bonheur de le rencontrer, le succès est plus souvent venu de la supériorité de l'adversaire en matière d'ineptitude que de leurs qualités intrinsèques.

Les SPITS ne doivent ainsi leur victoire qu'au forfait surprise de Dwayne Wade (au passage si on avait appliqué la jurisprudence de la semaine passée et remplacé le match manquant, cela aurait sans doute eu sur le résultat les mêmes conséquences que la compensation du DNP de Noah) et passent à côté du podium, tandis que l'autre "gagnant" de la semaine subit les répercussions directes de son pas de deux avec le bâton merdeux de la ligue en laissant sur le carreau Nowitzki et Westbrook avant de rencontrer son grand rival pour le titre de la deuxième période.
Du côté des perdants, les raisons de s'arracher les cheveux pour en faire des noeuds coulants ne manquent guère non plus :
La FotBR connaît pour la deuxième fois de la période les délices de l'omelette Mordorienne (défaite enroulée dans la deuxième place du podium) même si elle peut se consoler avec un BD tombé du ciel. Dans le même temps, E.E et KFC récoltent à pleines brassées les fruits de leur échange de la semaine passée (le genre qui sert habituellement à saluer les prestation scéniques de ce type là).

Au final, le tableau des résultats révoque vaguement une version hardcore de Guernica peinte à la bouse par le professeur Choron :

FotBR (787.05 pts, 49.19 avg) --vs-- GPL (836.90 pts, 59.78 avg, 2 DNPs)

Les GPL se paient le luxe de deux DNPs sans conséquences tandis que la FotBR découvre avec horreur qu'il vaut mieux éviter de pratiquer le ski nautique dans le sillage d'un hors bord lorsque celui-ci purge sa fosse septique.

KFC (711.70 pts, 47.45 avg, 1 DNP) --vs-- SPITS (751.35 pts, 46.96 avg)

Les KFC qui ne peuvent pas s'attendre à retrouver chaque semaine le sens de l'hospitalité et du partage qui font le charme de mon équipe, en reviennent à leurs fondamentaux et laissent une fois de plus échapper la victoire grâce aux bons soins de Dwyane Wade.
Du côté des SPITS, les bonnes nouvelles viennent surtout du bulletin de santé orné d'un liseré noir publié par leur adversaire de la semaine à venir.

ABC(770.1 pts, 48.13 avg) --vs-- E.E. (642.15 pts, 40.13 avg)

Avec seulement trois matches au dessus du seuil des cinquante points la garde impériale continue de creuser un sillon qui prend de plus en plus des allures de canyon pendant que son vainqueur se demande encore comment il va bien pouvoir réussir à ravoir son effectif après un tel bain de bouse.

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Après avoir esquivé la première place du podium de moins d'un demi point la semaine dernière, Alain et ses troupes s'inclinent pour la deuxième fois de la période en postant le second meilleur total de points.
La prochaine fois, ce serait sympathique de sa part s'il pouvait se photographier au moment de la découverte des résultats, cela nous permettrait d'égayer un peu cette rubrique avec un support visuel.

2. Le Challenge Domenech :
Impossible de passer à côté de la transaction entre les KFC et l'Empire du Mal qui les a vus s'échanger Tim Duncan, Kobe Bryant , 500 grammes de croûtes de fromage et le virus de Marburg. 
A noter qu'aucun des joueurs impliqués dans ce blockbuster et titularisé cette semaine n'a réussi à franchir la barre fatidique des 32 points Rôtisserie.
Les GMs des deux équipes impliquées se voient donc remettre un buste de Sidney Govou en papier aluminium pour commémorer l'évènement (à noter que le coach de l'empire a annoncé son intention de le titulariser au poste d'arrière dès la semaine prochaine).

3. Cogito Urgo Sum :
On peut affirmer qu'une équipe est véritablement maudite lorsque les blessures de son adversaire ne profitent réellement qu'à son rival direct au classement. En perdant Nowitzki et Westbrook au dernier match de la semaine, les ABC plantent le dernier clou dans le cercueil de l'Empire (et à travers celui-ci dans l'oeil de votre malheureux serviteur).

4. Bienvenue au club :
A Spencer Hawes et Kobe Bryant.
Certes il ne s'agit ici que du Fistfuck Playa Club, établissement d'un genre particulier dans lequel les deux joueurs ont pénétré par erreur pour en ressortir la tête de l'un dans les sphincters de l'autre, mais cette entrée remarquée méritait tout de même d'être saluée.

5. Ils nous ont quitté :
Après avoir brillé une semaine durant au firmament de la Roto, l'étoile du dispositif de lutte anti-DNP a connu le destin de tant d'autres vedettes montées trop haut, trop vite.
C'est donc au terme d'une trajectoire à la Mike Brandt qu'elle est allée s'abîmer là où les fausses bonnes idées se cachent pour mourir.

Publié le 28/12/2010 @ 14:36  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngDP (Coach Decision) - par SQL

Si les sujets de critiques à l'encontre du nouveau système de jeu n'ont pas manqué depuis le début de saison, il n'est toutefois guère possible de nier son incontestable succès à réintroduire du suspense et de l'imprévu (certains iront jusqu'à dire de l'aléatoire) dans ce qui était devenu un long fleuve tranquille (pour les leaders) et une interminable traversée du désert avec un boulet aux pieds (pour les autres).
Avec une moyenne d'un peu plus d'1.5 bonus défensifs par semaine, la plupart des duels s'avèrent disputés jusqu'au dernier souffle et, si l'on excepte le monopole quasi microsoftien exercé par les KFC sur le challenge, la répartition des podiums et accessits se fait de manière bien plus équitable que par le passé.
On peut même dire que l'objectif de replacer le coaching et le rôle du GM au centre du système est majoritairement atteint, même si son influence s'exerce plus souvent de manière négative que positive (voir l'exemple des SPITS cette semaine).
Au final, on pourrait même en conclure que seule la maigreur de l'échantillon (15 matches) dessert réellement la nouvelle formule en exacerbant les épiphénomènes que sont blessures, KSG et DNPs.
Reste que ce point s'avère si problématique et déstabilisant pour des GMs qui ont l'impression de ne vaincre ou s'incliner qu'en vertu de coups du sort, qu'il nous a obligé cette semaine à appliquer, sans concertation préalable et dans un le bazar le plus joyeux, pas moins de trois correctifs anti-DNPs différents pour trois équipes distinctes (on laissera de côté le cas des GPL qui relevait d'une situation spécifique) :

- Les SPITS ont fait appel à leur droit à modifier leur roster avant la date fatidique du samedi pour éliminer les DNPs de Rondo.
- Les KFC ont fait de même mais sans qu'on tienne compte de quelque date butoir que ce soit.
- La FotBR quant à elle, a mis en place le système du 16ième match, se donnant la possibilité de conserver le résultat le plus avantageux.

Si cette chasse au DNP menée dans le plus grand désordre n'aura, au final réellement influencé qu'un seul des affrontements de la semaine, elle questionne tout de même la manière dont les règles doivent s'appliquer et être amendées au cours de la saison. C'est pourquoi je vous propose de voter dès à présent pour la version du dispositif de micro management que vous souhaitez voir adoptée et mise en place pour les semaines à venir :



En ce qui concerne les résultats, je vous propose un rapide point score :


FotBR (765.3 pts, 47.83 avg) --vs-- ABC (719.65 pts, 44.98 avg)

La FotBR l'emporte grâce à un exceptionnel KSG de Boozer alors que son adversaire qui avait fait le choix de la modestie (qui a dit du mépris souverain ?) en confiant le match primé à Odom, paie cash le prix de son excès de confiance...

GPL (798.35 pts, 49.90 avg) --vs-- SPITS (623.65 pts, 38.98 avg)

Un duel qui semblait promis à l'équipe en forme du moment lui échappe au final du simple fait de la non sélection des deux meilleurs matches de la semaine, toutes équipes confondues, au profit de deux rencontres semi avortées. Les SPITS voient donc leurs frères ennemis, par ailleurs auteurs d'une semaine quasi parfaite, s'envoler avec la victoire et la première place du podium.

KFC (780.2 pts, 48.76 avg) --vs-- E.E. (771.85 pts, 48.24 avg)

Dans un affrontement aussi serré que celui-ci, le moindre aveu de faiblesse s'avère bien souvent fatal et ce fut le cas avec la tétraplégie momentanée de Nash qui conduit une fois encore, la dernière version de l'Etoile de la Mort directement chez le ferrailleur.
Le seul regret que je puisse réellement nourrir après cet énième glaviot du Karma sur mes pompes en croco, est d'avoir transféré chez mon adversaire direct le joueur dont la performance d'hier soir m'octroie la consolation d'un BD bien mérité, en échange d'un autre qui a préféré se briser le doigt dès l'annonce du trade parue.

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Cette semaine restera avant tout marquée par les vifs échanges entre GMs sur le meilleur moyen de limiter l'influence des DNPs sur le résultat.
Le moment le plus significatif en est donc celui où nous avons décidé d'adopter la date du samedi comme limite aux modifications possibles du Roster.
A moins que ce ne soit celui où nous avons opté pour le seizième match ? Ou bien encore le moment où nous avons décidé qu'il n'y aurait jamais plus de DNPs dans la Rôtisserie avant de changer d'avis pour revenir au système de départ tout en appliquant une troisième version de la règle ?

Quoiqu'il en soit, je suis prêt à parier que le Kodak Moment de la neuvième semaine portera sur nos discussions endiablées sur la meilleure manière de limiter l'influence de notre dispositif Anti-DNPs sur les résultats.

2. Le Challenge Domenech :
Passer à côté d'un bon match peut arriver à tout le monde.
Snober complètement deux performances de haut niveau est un coup du sort dont aucun coach ne peut se prétendre totalement à l'abri.
Ignorer complètement la meilleure rencontre de la semaine peut également advenir à n'importe quel GM. 
Mais il faut une forme toute particulière de clairvoyance et d'inspiration pour parvenir à préférer deux rencontres de troisième zone aux deux meilleures performances de la semaine et se savonner ainsi la planche qui conduit à la défaite la plus amère.

Sir Alex, pour l'ensemble de votre oeuvre cette semaine, vous avez bien mérité de la Rôtisserie reconnaissante. Ce Raymond en Tungstène massif en est la preuve inaltérable.

3. Cogito Urgo Sum :
En attendant l'avènement du seizième match et de la blessure qui fait plaisir, le pressium doloris de la semaine revient à Steve Nash dont l'imitation quasi parfaite d'une portion de flan contre Dallas coûte à son équipe rien moins que la victoire et (probablement) la première place du podium...

4. Bienvenue au club :
Au(x) nouveau(x) système(s) de lutte contre les DNPs. Grâce à un (deux, trois) dispositif(s) unique (redondants, antinomiques), la Rôtisserie entre enfin de plein pied dans une aire de sérénité (bordel organisé) et de saine gestion (Anarchie totale).

5. Ils nous ont quitté :
Cette semaine marque la disparition subite, mais prévisible de ces vieux camarades de route que furent pour nous les DNPs.
Traqués depuis des mois à grand renfort de mesure prophylactiques et autres vaccinations à base de rencontres surnuméraires, ils fatidiquement ont fini par chuter sous le seuil de non détection.
Je conserve toutefois le maigre espoir qu'une souche résistant aux traitements connus fasse son apparition dans les semaines à venir.





Publié le 21/12/2010 @ 09:45  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Hall/hallSQL.pngVideo Killed the Radio Stars - par SQL

Après une semaine qui aura constitué le nadir de ma carrière Roto (tout au moins en termes de plaisir et d'amusement), je cède une fois de plus à la facilité en vous livrant un rapide point score accompagné de  supports audiovisuels illustrant de manière espiègle et divertissante, les fortunes des différentes équipes.

E.E. (646.50, 40.41avg) --vs--  SPITS (957.05 pts, 59.82 avg)

E.E. : KSG : U R DOING IT RONG
SPITS : Double Rainbow !

---

KFC (880.95 pts, 55.06 avg) --vs-- FotBR (956.45 pts, 59.78 avg)

KFC : GRANGERSCHEIZE !!!!
FotBR : Those fucking hobbits...

---

 GPL (401.50 pts, 40.15 avg, 4 games left + KSG) --vs--  ABC (653.10 pts, 50.24 avg, 3 games left )

GPL : Mmm. Tastes like chicken...
ABC : C'est n'importe quoi mais qui peut y résister ?
---


Challenge : KFC : 41 Rest of the pack : Elles sont comment les fraises du côté de Païolle, cette semaine  ?

Most Points Gold :
SPITS
Most Points Silver :
FotBR
Most Points Bronze
KFC

Closing Five

1. The Kodak Moment :
Quand un joueur rend à son GM une feuille de stats aux alentours des quarante points roto, il en est plus souvent quitte pour deux ou trois tours de gymnase supplémentaire au décrassage que pour un tressage de lauriers en règles.
Que dire alors, lorsqu'il faut les efforts combinés de deux joueurs et d'un KSG pour accoucher d'un total équivalent et que l'un des participants à l'affaire en sort indisponible pour la semaine suivante ?
Pas grand chose si ce n'est qu'avec le match entre les Spurs et les Warriors, la saison de l'Empire prend de plus en plus des airs d'Opération Brioche.

2. Le Challenge Domenech :
Comme je ne peux décemment pas m'octroyer le trophée chaque semaine, même s'il faut bien admettre que je domine la compétition des épaules (vu l'usage que je fais de ma tête actuellement, il n'est guère utile de la mentionner ici), le Raymond d'Ac vient couronner la semaine presque parfaite d'Alain.
Presque car s'il avait préféré l'exilé Wallace au nouvel entrant Boozer, il aurait probablement chipé la première place du podium aux SPITS.

3. Cogito Urgo Sum :
Si elle s'avère fort handicapante pour son équipe, l'entorse à la cheville de Stephen Curry est tout sauf une surprise. C'est en effet une blessure commune chez les pré-adolescents en pleine croissance.

4. Bienvenue au club :
Alain peut me remercier chaudement car en hésitant longuement entre Duncan et Bogut lors du draft inactif pour finalement me décider pour le premier, je lui ai permis de mettre la main sur la meilleure entrée de la semaine, en la personne du bondissant australien.
Il n'y a pas à dire, entre les trades et les coups de pouce, le meilleur atout des Champions sortants, c'est moi.

5. Ils nous ont quitté :
Certes il respire encore, mais en recueillant l'hostilité de près de 80 % des des votants, le nouveau système de jeu est revenu de son dernier check-up avec un bulletin de santé bien pessimiste....


Publié le 14/12/2010 @ 17:25  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 
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