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- Qualité de l'effectif : 4 C: Andrew Bogut, Joakim Noah, PF: Amare Stoudemire (7 all stars, 1 MVP), Brook Lopez (1 all star, 1 MVP) SF : Chris Bosh (4 all stars), Corey Maggette, Andray Blatche (2 all stars) SG: Kevin Durant (13 all stars, 6 MVPs), Monta Ellis PG : Stephen Curry (4 all stars, 1 MVP), José Calderon, Brandon Jennings, Tony Parker - Impression globale : 4 Profitant d'une saison où la présence de 8 équipes a conduit à une dilution importante des talents, les Boobs ont laissé le souvenir d'une équipe quasi invincible et dont la stratégie du tout intérieur a durablement impacté le comportement des autres GMs. Si on y ajoute une degré de réussite qui leur a valu d'être choisis par Panzani pour représenter sa ligne de produits pour bain de siège, il ne fait nul doute que les Boobs méritent amplement leur place au panthéon de la Roto.
- Efficacité Roto : 5
- Qualité de l'effectif : 4.5 C: Marcus Camby (1 all star), David Lee PF: Chris Bosh (8 all stars, 1 MVP), David West SF: Gerald Wallace (3 all stars, 2 MVPs), André Iguodala SG: Kobe Bryant (10 all stars, 2 MVPs), Danny Granger, Leandro Barbosa PG Chris Paul (3 all stars), Gilbert Arenas (7 all stars, 2 MVPs) - Impression globale : 3 Le Pedalo paie ici le prix du système de jeu sans opposition directe qui a tendance à générer moins d'évènements mémorables que le Head to Head. Sa forte personnalité et son thème porteur lui assurent toutefois une note légèrement supérieure à la moyenne. 3. - Efficacité Roto : 4
- Qualité de l'effectif : 3.5 C: Yao Ming, Al Jefferson (2 all stars), Amare Stoudemire PF: David Lee (5 all stars), LaMarcus Aldridge, Kevin Love (1 all star), David West SF: Dirk Nowitzki (6 all stars, 2 MVPs), Hedo Turkoglu, Rudy Gay, Caron Butler SG: Vince Carter, Jason Terry, Eric Gordon, Kevin Martin PG: Chris Paul (16 all stars, 5 MVPs), Joe Johnson(1 all star), Jose calderon, Baron davis - Impression globale : 5 Inutile de dire que lorsque les deux GMs les plus maudits des éditions précédentes ont annoncé leur intention de mettre en commun leurs misères pour la saison à venir, personne ne s'est précipité pour leur réserver une bouteille de champagne au frais. C'est ce grand écart entre leurs mésaventures passées et la réussite puisée au cœur de cette improbable alliance qui fait des GQR une des équipes les plus singulières et les plus inoubliables de la saga Roto.
- Efficacité Roto : 4
- Qualité de l'effectif : 4 C: Dwight Howard (14 all stars, 3 MVPs), Marc Gasol PF: LaMarcus Aldridge (3 all stars), DeJuan Blair, Lamar Odom (1 all star) SF: Dirk Nowitzki (6 all stars), Kevin Martin SG: Monta Ellis (6 all stars, 1 MVP), Stephen Jackson PG: Russell Westbrook (7 all stars), DJ Augustin,Aaron Brooks - Impression globale : 3.5 Bien qu'ayant dominé sa saison de la première à la dernière semaine, la ABC team pâtit de l'avoir emporté lors d'une année qui restera, la faute en incombant à un système de jeu mal calibré, comme l'une des moins intéressantes et des moins enflammées de l'histoire de la ligue. Contrairement aux Boobs dont la bonne fortune se singularisait par des coups d'éclats permanents, elle s'est contentée de traverser à un rythme de croisière respectable sans être exceptionnel, les écueils qui conduisaient immanquablement le reste des concurrents au naufrage. Le fait d'avoir été désignée comme "favoris" pour la cuillère de bois par le commissionner au début de la saison, apporte toutefois à leur réussite un goût de revanche, qui s'il est quelque peu artificiel, n'en est par pour autant désagréable
Number 2 Seeds :
- Efficacité Roto : 3.5
- Qualité de l'effectif : 4.5 C: Dwight Howard (7 all stars, 3 MVPs), Marcus Camby (2 all stars) PF: Antawn Jamison (1 all star), LaMarcus Aldridge, Lamar Odom SF: Carmelo Anthony (8 all stars, 1 MVP), Hedo Turkoglu (1 all star) SG: Kevin Martin (1 all star), Dwyane Wade (3 all stars) PG: Jason Kidd, Devin Harris, Chauncey Billups - Impression globale : 3 Leur absence de GM et le fait d'avoir pris part à l'une des saisons les moins disputées de l'histoire de la ligue (du fait de quelques défections en cours de saison et de l'absence de tout rival direct qui ne soit pas coaché par la même personne) font du THUD ! un champion qui a surtout marqué les esprits par son écrasante domination du premier championnat basé sur la formule Head to Head.
- Efficacité Roto : 5
- Qualité de l'effectif : 4 C: Ben Wallace (8 all stars), Samuel Dalembert, Primoz Brezec PF: Amare Stoudemire (14 all stars, 6 MVPs) , Pau Gasol, SF: Paul Pierce (10 all stars), Andreï Kirilenko, Jason Richardson, Ron Artest SG: Kobe Bryant (10 all stars, 3 MVPs), Michael Redd (1 all star) PG: LeBron James (18 all stars, 4 MVPs), Tony Parker - Impression globale : 3 Malgré un titre de premier champion de l'histoire et un effet Ron Artest non négligeable, la Look Ma, No Hands ne pouvait espérer, du fait de la faiblesse de l'opposition qui lui était opposée et de la confidentialité de son succès, forcer la porte du cercle très fermé des têtes de séries.
- Efficacité Roto : 3
- Qualité de l'effectif : 4.5 C: Al Horford (1 all star), Joakim Noah, Luis Scola PF: Dirk Nowitzki (5 all stars, 1 MVP), David West, Paul Millsap, Jason thompson SF: Kobe Bryant (3 all stars), Marcus Thornton SG: Chris Paul (5 all stars, 2 MVPs), Aaron Brooks PG: Rajon Rondo (3 all stars) - Impression globale : 3 La preuve que disposer d'un effectif de champion ne suffit pas, il faut aussi avoir la chance de le conserver intact pour pouvoir en tirer les bénéfices. C'est donc à l'abri relatif de leur parapluie déchiqueté par une averse de tuiles, que les DDP ont vu leurs rivaux des Boobs s'envoler avec le titre qui leur était promis. Ils n'en restent pas moins l'un des meilleurs deuxièmes de l'histoire de la ligue.
- Efficacité Roto : 3
- Qualité de l'effectif : 4 C: Amare Stoudemire ( 2 all stars, 1 MVP), Andris Biedrins, Andrew Bynum PF: Carlos Boozer (6 all stars, 1 MVP), Al Horford, Pau Gasol (1 all star), SF: Danny Granger (1 all star), Luol Deng, Zach Randolph SG: Kobe Bryant (11 all stars), Monta Ellis (1 all star) PG: Steve Nash (2 all stars, 1 MVP), Daniel Gibson, Tracy McGrady - Impression globale : 4 Pour parvenir à se singulariser par sa malchance dans une ligue où les trois quarts des participants s'estiment à plus ou moins juste titre poursuivis par la malédiction, il n'en fallait pas moins que l'exploit accompli par la Sauber lors de la saison 2007. Bien qu'ayant inscrit plus de points et obtenu une meilleure moyenne par match que le champion en titre, ils sont tout de même parvenus à échouer à près de 15 points playoffs de l'éventuel vainqueur, lequel, pour ajouter l'insulte à la blessure, n'était autre qu'une équipe factice managée en sous main par leur propre GM.
Number 3 seeds :
- Efficacité Roto : 3
- Qualité de l'effectif : 4.5 C: Joakim Noah (2 all stars, 1 MVP), Tim Duncan, De Marcus Cousins PF: Chris Bosh, David Lee (1 all star), Paul Millsap, Josh Smith,, Michael Beasley SF: LeBron James (13 all stars, 2 MVPs), Danny Granger SG: Dwyane Wade (7 all stars, 1MVp), Stephen Jackson PG : Derrick Rose (3 all stars, 1 MVP), Jrue Holliday - Impression globale : 2.5 Par malheur cette équipe, dont l'effectif est sans conteste l'un des plus relevés de cette liste, n'aura jamais été aussi efficace que lorsque ses GMs affichaient un profil au ras des sillons. Elle en tire donc une personnalité aussi relevée que la gastronomie évoquée par son sobriquet. Le fait d'avoir pris part à une saison lestée par l'expérience des 15 matches hebdomadaires n'arrange rien à l'affaire.
- Efficacité Roto : 3
- Qualité de l'effectif : 3.5 C: Dwight Howard (2 all stars), Andrew Bogut, Andris Biedrins (1 all star) PF: Amare Stoudemire, Pau Gasol, David West, Carlos Boozer, Zach Randolph (1 all star) SF: Antawn Jamison (3 all stars), Danny Granger (1 all star, 1 MVP), Hedo Turkoglu SG: Kobe Bryant (6 all stars), Brandon Roy, Joe Johnson, OJ Mayo PG: Deron Williams (2 all stars), Chauncey Billups, Nate Robinson - Impression globale : 3.5 Malgré un relatif manque de succès, cette écurie a pris sa place dans le panthéon Rôtisserie en cimentant la légende d'éternel second de Sir Alex et surtout en alignant le meilleur nom jamais trouvé pour une équipe Roto.
- Efficacité Roto : 2.5
- Qualité de l'effectif : 2.5 C: Dwight Howard (6 all stars, 3 MVPs) PF: Elton Brand (8 all stars), Al Jefferson (2 all stars, 1 MVP) SF: Carmelo Anthony (2 all stars), Josh Howard (1 all star), Danny Granger SG: Allen Iverson (2 all stars), Brandon Roy (2 all stars) PG: Brevin Knight, Luke Ridnour - Impression globale : 3 Une équipe qui portait sans doute trop bien son nom et qui n'aura jamais réussi à dépasser son rôle de faire valoir face à la mécanique bien huilée du Pédalo. Il n'en reste pas moins que l'adéquation quasi parfaite entre ses résultats et sa thématique (le coyote qui poursuit sa proie sans jamais parvenir à la rattraper) lui confère une aura indéniable.
- Efficacité Roto : 2
- Qualité de l'effectif : 2 C: Zach Randolph (2 all stars), Emeka Okafor (4 all stars, 1 MVP) PF: Tim Duncan (7 all stars, 1 mvp), Chris Bosh SF: Carmelo Anthony (2 all stars), Tayshaun Prince, Bobby Simmons, Raja Bell SG: Dwyane Wade (12 all stars, 5 Mvps), Corey Maggette PG: Steve Nash (5 all stars, 2 MVPs), Kirk Hinrich - Impression globale : 3 C'est avec son team inaugural que Sir Alex vient confirmer son emprise sur le groupe des third seeds. Une équipe dont les principaux faits d'armes resteront d'avoir offert Eric Snow à la gazette et de me permettre de sourire à chaque fois que je dois patienter au feu rouge de Fabrègues (Private Joke réservée aux initiés).
Number 4 seeds :
- Efficacité Roto : 1.5
- Qualité de l'effectif : 4 C: Al Horford, Marcin Gortat, Javale McGee, Tim Duncan, Spencer Hawes PF: Pau Gasol (4 all stars, 1 MVP), Anthony Randolph, Carl Landry SF: Kevin Durant (3 all stars, 2 MVPs), Josh Smith, Antawn Jamison SG: Kobe Bryant (1 all star), André Iguodala PG: Steve Nash (5 all stars), Stephen Curry - Impression globale : 2 Si l'on aime à se souvenir des équipes qui portent leur GM au triomphe, il faut aussi parfois savoir accorder l'attention qu'elles méritent à celles qui le remettent à sa juste place. En finissant troisième avec un effectif de champion, l'Empire du Mal apporte un argument définitif sur la qualité réelle de son GM et confirme une fois de plus que les méchants ne gagnent jamais à la fin.
- Efficacité Roto : 1.5
- Qualité de l'effectif : 2 C: Al Jefferson (1 all star), Roy Hibbert, Andrew Bynum PF: David Lee (4 all star), Anthony Randolph, Drew Gooden SF: Carmelo Anthony (3 all stars, 1 MVP), Troy Murphy, SG: Danny Granger (1 all star), Gilbert Arenas PG: Tyreke Evans, Jason Kidd, Baron Davis - Impression globale : 2.5 Malgré des résultats on ne peut plus médiocres, l'épopée du Sofa résonne peut-être plus intensément que celle d'équipes plus méritantes du fait de leur participation à la saison la plus documentée de l'histoire de la ligue. C'est ainsi que chacun a pu se tenir informé, à grand renfort de résumés quotidiens, de la longue liste de leurs déboires et avanies et c'est ce qui leur vaut de figurer à cette place du classement aujourd'hui.
- Efficacité Roto : 1.5
- Qualité de l'effectif : 2.5 C:Yao Ming (1 all star), Amare Stoudemire (1 all star), Marcus Camby (2 all stars), Spencer Hawes, PF: Chris Bosh (4 all stars, 1 MVP), Carlos Boozer (1 all star), Al Horford, Nene SF: LeBron James (11 all stars, 2 MVPs), Kevin Durant, Charlie Villanueva, Gerald Wallace SG: Carmelo Anthony (1 all star), Kevin Martin, Stephen Jackson, Rudy Gay, André Iguodala PG: Steve Nash, Devin Harris, Ramon Sessions - Impression globale : 2 Première de mes équipes à ne point décrocher le titre suprême, les Hounds resteront comme le prototype de ce qu'il ne faut pas faire lorsqu'on bâtit un équipe roto, et dont le modèle fut si impeccablement reproduit par l'équipe qui les suit au classement, à savoir de drafter en fonction de l'année passée plutôt que de celle qui vient.
- Efficacité Roto : 0
- Qualité de l'effectif : 4 C: Kris Humprhies, Al Jefferson, David Lee, Roy Hibbert, DeAndré Jordan PF: Blake Griffin (9 all stars, 4 MVPs), Chis Bosh, DeMarcus Cousins SF: Rudy Gay, Danny Granger, Andray Blatche SG: Carmelo Anthony (6 all stars), Tyreke Evans, Joe Johnson PG: Chris Paul (6 all stars, 2 MVPs), Brandon Jennings, Mike Conley - Impression globale : 2 Pour clôturer ce classement, je ressors ma plus belle casserole du placard en la personne de mon favori de la dernière édition. Malgré un effectif de (très) haut niveau et à l'image du gallinacé dont ils portent le nom, les GPL ne sont jamais parvenus à décoller, empilant les déceptions sur les déconvenues pour se constituer leur petit tas de fumier personnel. Parviendront-ils à faire mieux lors de ce tournoi ? Je me garderai bien de le prédire…
Voilà donc pour la liste des participants. Ces derniers seront répartis, après tirage au sort en quatre grandes poules, (ou régions) portant chacune le nom d'un personnage ayant marqué l'histoire de la Rôto (voir ci-dessous) et s'affronteront deux à deux sur le principe de l'élimination directe. Chaque semaine vous aurez à voter pour l'un ou pour l'autre des candidats proposés et le vainqueur sera qualifié pour le tour suivant jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une équipe en lice : la meilleure de tous les temps...
La saison étant si ce n'est dans les faits, au moins sur le papier, déjà terminée, il est temps pour moi de vous proposer un petit bilan de fin de saison qui, espérons-le, s'avérera plus pertinent que mon analyse d'après draft.
ABC Team : Offense : 775.9 pts/Week, # 1 On attendait : On a eu : Pourquoi leur plan s'est-il déroulé sans accroc ? Enième paradoxe de cette édition de la Rôtisserie, alors qu'à l'intersaison l'accent était mis sur la gestion de l'effectif, la profondeur de banc et la répartition des rencontres parmi 7 joueurs, l'équipe qui aura dominé la saison est celle dont le 5 majeur s'est montré le plus stable et le plus performant. La présence de l'incontestable MVP 2010-2011, dont l'influence a été magnifiée par la diminution du nombre de matches, fut elle aussi déterminante, permettant même de contrebalancer des performances étonnement médiocres en matière de KSG. Difficile également de passer sous silence la réussite défensive de l'équipe qui, en encaissant 25 points de moins en moyenne que ses concurrents, a bénéficié d'une autoroute en pente douce vers la victoire (à noter que ce chiffre est affecté par le fait que, ne se rencontrant pas eux-mêmes, les hommes de Johann n'ont pas eu à affronter l'attaque la plus prolifique de la saison…) Autre élément facilitateur, voire déterminant, dans le triomphe des protégés du meilleur GM du monde, leur capacité à profiter des malheurs de l'adversaire (tel Aldridge tirant tous les bénéfices de la blessure de Roy) voire à leur nuire directement (le travail de sape de Westbrook et Ellis sur Durant et Curry en étant un exemple parfait). Au final, et en dehors de la légère parenthèse médicale connue par Nowitzki à mi-parcours, difficile d'imaginer meilleur scénario pour une équipe qui n'a connu d'autre embûche que celle de devoir faire la course en tête tout au long de la saison. (Maintenant que vous avez lu toutes ces calembredaines, il est plus que temps d'en venir au fait et d'affirmer une bonne fois pour toute que la seule raison objective au succès d'une équipe alignant régulièrement Lamar, Odom et Kevin Martin n'est autre que la volonté du Karma de me faire ravaler mon bilan post draft par tous les orifices…) KFC : Offense : 766 pts/Week, # 2 On attendait : On a eu : Pourquoi leurs espoirs ont-ils fini au fond du bac à frites : Avec une saison en forme de presse-livres, entamée et conclue en trombe, les KFC auraient sans doute dû être la principale menace aux ambitions démesurées du meilleur GM du Monde. Il est simplement dommage que leur bibliothèque soit composée pour majeure partie de traités de scatologie pratique et de recueils de poésie allégorique soviétique. Un gros passage à vide causé par des soucis physiques et surtout une capacité inégalée à engranger les points par convois entiers (767 alors que la moyenne se situe à 730) les aura donc empêché de viser plus haut que le premier accessit. Sur le papier leurs arguments étaient pourtant solides, avec un effectif qui du premier au dixième joueur était sans doute, une fois la poussière des différents échanges retombée, un des deux meilleurs de la ligue et auquel il faut bien entendu ajouter leur quasi-monopole sur le challenge de la semaine. Les difficultés du duo dirigeant de la franchise à jongler parmi toutes les options pour isoler une formule gagnante rejoignent à bien des égards celles de leur dauphin au classement, et illustrent une fois encore l'avantage énorme du champion sur le reste de la compétition en ce domaine. Au final, cette saison est tout de même à qualifier de succès pour les poulets phocéens bicéphales qui parviennent à se hisser sur le podium malgré un bilan victoire-défaite largement défavorable.
Offense : 744 pts/Week, # 3 On attendait :
Pourquoi ont-ils fait Pschiiiitt (puis Ka-Boom ! et enfin Patatras…) : Pour tous ceux que la question intéresse, la mention "Kevin m'a tuer" tracée en lettres de sang sur les murs de mon bureau constitue indubitablement une solide piste de départ. Il aura fallu en effet toute la nonchalance du premier choix de la draft et une accumulation de mauvais choix de la part d'un GM dont le niveau de frustration a souvent flirté avec des degrés que nous qualifieront pudiquement de Fukushimesques, pour ensabler définitivement une équipe dont l'effectif global était pourtant le plus talentueux et le plus homogène de la ligue. Cette qualité générale n'en est d'ailleurs une que sur le papier seulement, puisqu'au moment de la sélection hebdomadaire elle m'a plus souvent été fatale qu'utile. Difficile en effet de faire le tri entre des joueurs dont les niveaux de performances sont tout à la fois comparables et inconstants, et ce d'autant plus lorsqu'ils sont soumis à une série d'influences négatives allant des ennuis physiques aux lubies de coaches cyclothymiques. Une saison entière passée du côté obscur sans jamais arriver à mettre la main sur l'interrupteur aura ainsi eu pour conséquence de transformer quasi systématiquement le KSG en handicap et mon système nerveux en dentelle au point d'Alençon A noter également que mon équipe et celle du champion en titre ont fonctionné tout au long de la saison sur le principe des vases communicants (même si la communication s'est principalement faite à sens unique et sur le modèle du siphon), les joueurs de l'ABC Team s'étant fait une spécialité de récolter leur moisson de points au dépends des miens. Un effet parasite qui explique notamment mon incapacité chronique à les défaire lors de nos affrontements directs. SPITS : Offense : 729.6 pts/Week, # 5 On attendait : Pourquoi ont-ils coulé comme une réplique du Titanic en uranium massif : Si Sir Alex voit pour une fois lui échapper son strapontin d'éternel second, il ne repart toutefois pas les mains vides puisque le trophée d'équipe la plus malchanceuse de la saison lui a été parachuté sur le crâne dès la fin de la saison régulière (parachuté étant ici à prendre au sens de "confié aux bons soins de la gravité et d'un sac plastique depuis une hauteur conséquente…"). Vainqueur de deux des quatre périodes de la saison, les SPITS semblaient en effet à la mi-parcours, la seule équipe susceptible de pouvoir inquiéter, voire rattraper la locomotive Alésienne. Bâtis sur le même principe d'un super-joueur entouré d'un cinq clairement défini, les Punks de la ligue se permettaient ainsi le luxe d'aligner des performances sur KSG largement au dessus du reste de la compétition. Ils poussaient même le mimétisme avec le leader jusqu'à afficher, comme lui, des statistiques défensives ébouriffantes et échappant à toute logique. Las, les similitudes s'arrêtent ici, car si le bel édifice de l'ABC Team avait été bâti en respect des normes anti-sismiques, celui des SPITS n'a pas résisté au grand chambardement du All Star Break. Difficile d'ailleurs de dire qui des échanges traumatisants (Felton et Rondo par procuration) ou des blessures à répétition (Gordon, Love, Randolph…) s'est montré le plus dommageable aux ambitions des SPITS. La trajectoire de l'équipe ressemble au final à une empreinte en négatif de celle des KFC, avec un départ laborieux du aux sévices sexuels infligés par Kurt Rambis au temps de jeu de Kevin Love et une dernière ligne droite à la verticalité digne du vol AF-447. GPL : Offense : 730.6 pts/Week, # 4 On attendait :
Pourquoi ne sont-ils jamais parvenus à sortir de l'œuf : Difficile au vu de la dernière partie de parcours des Gros Poulets, d'imaginer que la vue de leur nom sur le calendrier ait pu constituer une raison de retrouver le sourire pour les GMs adverses pendant les trois quarts de la saison. Il faut pourtant bien admettre que Manu et le Karma avaient mis les bouchées doubles pour nous faire passer mon analyse post draft et moi-même pour des candidats de choix à l'hospitalisation d'office, empilant les contre performances sur les défaites crève cœur avec un acharnement confinant au masochisme. Réinventés suite à un échange avec les SPITS dont la plus value s'est vue instantanément démultipliée par le jugement négatif que j'avais osé porter sur celui-ci, les Gallinacées à la corpulence inhabituelle sont, sans transition aucune, passées du rang d'aimable plaisanterie à celui de prétendants au podium, décrochant même le titre de la quatrième période. Cette oscillation abrupte entre excellence et déception restera d'ailleurs la marque de fabrique d'une équipe qui aura, durant toute la saison, accumulé les défaites d'un cheveu, pardon d'une plume (10 BD) et les premières places sur le podium (6). Au final, même s'il aura permis aux troupes de Manu de s'extraire de la dernière place du classement, le sursaut de fin de saison n'aura pas suffi à faire oublier le péché originel d'avoir bâti un effectif sur les bases de la saison passée plutôt que sur celle à venir (à l'image de l'Empire du Mal ou de la FotBR).
FotBR : Offense : 686.69 pts/Week, # 6 On attendait : On a eu : Pourquoi se sont-ils couverts de ridicule (et de plein d'autres truc dégoûtants) : Pour la deuxième saison consécutive, le champion Rôtisserie sortant semble avoir décidé de focaliser sa saison sur l'aspect "sortant" de l'équation plutôt que sur celui de "champion" Trahis dès le début de saison par leurs premiers choix de draft (Lopez), achevé par des blessures (Wall) et des trades incongrus (Williams), les Hobbits de la Rôtisserie ont connu le triste privilège d'être la seule équipe véritablement hors course de cette saison. La faute à un effectif composé dès le départ d'un savant mélange de joueurs plafonnant ou déclinant et renforcé en cours de route par des spécimens rappelés alors qu'ils étaient en train de creuser au fin fond du trou de la sécurité sociale (Boozer, Bogut, Jamison…). On peut d'ailleurs dire que la majeure partie de leurs victoires découle plus de l'effondrement de l'adversaire que de leurs performances propres, celles-ci étant d'ailleurs fort mal récompensées lors des rares occasions où elles leur permirent d'atteindre le podium. Pour conclure, et même s'ils se sont permis le luxe de faire chuter mon équipe de la deuxième marche du podium, les porteurs de l'anneau n'ont jamais réussi à se hisser au niveau des équipes de tête (en témoigne leur 0 pointé en matière de première place du podium). Ils ont toutefois largement participé à l'animation de la saison, apportant une touche d'irrationalité et de comique troupier aux résultats hebdomadaires en accumulant défaites sur le podium et victoires à la cinquième place. Closing Five1. The Kodak Moment : 3. Cogito Urgo Sum : 4. Bienvenue au club : 5. Ils nous ont quitté :
Etant trop occupé à me faire rattraper par les KFC pour plancher sur quelque forme de résumé que ce soit, je vous laisse vous débattre tous seuls avec le closing five de la semaine.
Closing Five1. The Kodak Moment : 3. Cogito Urgo Sum : 4. (re)Bienvenue au club : 5. Ils nous ont quitté :
Vous n'aurez pas manqué de le remarquer, la structuration légèrement obsessionnelle de ma personnalité fait de moi un grand amateur de listes et classements en tous genres. C'est donc à la manière d'un hommage rendu à l'un de mes exemples favoris de cet exercice que je vous livre aujourd'hui ma classification officielle des joueurs Rôtisserie 2011 :
Et puisque ce billet se trouve placé sous le thème des énumérations, je vous informe que la rôtisserie vient juste de rejoindre le reggae, la house-music et les aventures illustrées de Martine sur la liste des expériences nécessitant l'absorption de quantités massives de psychotropes pour être appréciées à leur juste valeur (même si dans ce cas précis, il s'agit, à vrai dire, plus de tolérance que d'appréciation à proprement parler). Closing Five1. The Kodak Moment : 3. Cogito Urgo Sum : 4. Bienvenue au club : 5. Ils nous ont quitté :
Et pour emprunter à ce bon vieux Sir Winston une autre de ses citations fameuses, vous pouvez être certain que la sueur, le sang et les larmes seront également au rendez vous pour la suite.
Pour tenter de me défaire la subjectivité inhérente qui s'attachait à mon habituel bilan karmique de fin de période telle un facehugger en mal d'affection, j'ai décidé de conclure la saison régulière en vous livrant une série de fait bruts, sans commentaire particulier, et qui devraient permettre à chacun de se faire une idée précise des mécanismes qui président aux réussites relatives des différentes équipes. Sans chercher à en déflorer le mystère par avance, vous constaterez que les chiffres s'accordent sur le fait qu'il est difficile de freiner l'avancée du meilleur effectif de la ligue lorsque celui-ci est propulsé en permanence par une remorque chargée des 18 tonnes de nouilles qui lui débordent du postérieur... La saison régulière en choffresRapport définitif sur la question par SQL, commissionner
1. KO - Podium :
Closing Five1. The Kodak Moment : 3. Cogito Urgo Sum : 4. Bienvenue au club : 5. Ils nous ont quitté :
Il y a quelque chose de profondément paradoxal à ce que l'édition la plus excitante en terme de course au titre de l'histoire de la roto, soit également celle qui suscite le moins d'intérêt, voire le plus de répulsion de la part des différents participants.
Pour ne m'attarder que sur mon exemple personnel, je ne parviens à tolérer le degré extrême de frustration et d'incertitude généré par le système actuel qu'en ignorant totalement et délibérément toute l'actualité de la NBA durant la semaine. Si cette tactique me permet de vivre des journées sereines sans crainte de les voir gâchées par un KSG mal placé ou un triple double oublié, elle a pour désavantage de me couper totalement de ce qui fait le véritable intérêt du jeu, le vidant de sa substance et des sensations qu'il est supposé générer. Autre dommage collatéral, il m'est devenu quasi impossible de produire un résumé digne de ce nom, du fait de ma méconnaissance totale des aléas de la semaine écoulée. Ce dernier point explique autant que les difficultés matérielles et les problèmes organisationnels, la pauvreté de ma production actuelle et la raison pour laquelle vous devrez vous contenter d'un simple Closing Five pour solde de tout compte, malgré une semaine qui restera comme une des plus riches de l'histoire de la ligue en matière de rebondissements et de surprises... Closing Five1. The Kodak Moment : 3. Cogito Urgo Sum : 4. Bienvenue au club : 5. Ils nous ont quitté :
A l'image des grands vainqueurs de la semaine, le closing five a décidé de se faire discret. On espère son retour en pleine forme dès mardi prochain.
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Le titre de ce billet, en plus de faire finement allusion au numéro de la semaine écoulée, est une référence directe à un très bon album des Cure et au temps dont je dispose pour en assurer la rédaction. Je vous propose donc de passer, sans autre forme d'introduction, au coeur du sujet.
Closing Five1. The Kodak Moment : 2. Le Challenge Domenech : 4. Bienvenue au club : Le Résumé de la semaine. Octobre 2010 - Février 2011. RIP.
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